La joie et la tristesse

Le poète se lève, il se sent fier et fort,
Il trouve au paysage une fraîcheur nouvelle.
Des anges çà et là le saluent de leurs ailes,
Qui donc sur cette terre irait lui porter tort ?

Mais d'autres jours n'ont pas ce goût de réconfort ;
Lui fait alors défaut la force ascensionnelle,
L'écriture devient recherche obsessionnelle,
L'inspiration faiblit, et se couche, et s'endort.

Jour de joyeux éveil ou bien jour de souffrance,
Parfois je perçois bien d'où vient la différence,
Parfois  je dis, pensif : "Ce n'est rien de précis".

Que la journée soit bonne ou qu'elle soit mauvaise,
Survient la douce nuit qui les passions apaise,
Et la lune en mon coeur n'éclaire aucun souci.

Tu exprimes vraiment bien les sentiments au travers de tes sonnets et là encore je m'y retrouve.

Je confirme encore et encore, tu as une belle plume bien à toi.

Je suis sure que l'éditeur que je connais et qui est aussi celui de bien des gens que j'ai lus, se ferait un plaisir de te compter parmi ses "fidèles"

Sylvie

C'est assurément ( encore ! ) un sonnet dirigé de main de maitre.
J'ai regretté ne pas avoir pu rentrer dedans, ressentir la joie, et la tristesse. J'ai senti trop de sagesse, peut-être ? Moins emballée que pour les précédents, mais c'est que mon avis, hein !

Messaline, ..... AïE ..... AïE !

Trop de sagesse, c'est très rare, mais ça peut m'arriver.