Arrêt sur image n°2 : la mer de toute les tranquilités...

La mer de toute les tranquilités,

J’irai poser mon âme au plus haut dans le ciel blond de tes yeux de Lune insistant pour lover mon sein plat dans le creux de ton sourire lyrique aux aplats oniriques et merveille émerveillée j’agiterai mes membres tendres et langoureux pour signaler à la nuit notre présence nos bras enlacés fanaux banals sans anneaux sans seigneur ni arche aucune de l’alliance et pour être encore à baigner dans tes eaux disparues perdues alunissant ainsi ma chair sans âme dans d’hallucinantes ivresses sensuelles aux éclats du désir mesuré en becquerels sur mon compteur bloqué dans le rouge et l’azur de nos lèvres à l’unisson de la démesure qu’habille d’un halo étincelant les eaux ruisselantes de nos corps suant le labeur des caresses en couleurs pantone le nuancier pantomime et sexuel expurgée exténué né ex nihilo de l’atome dénudé désintégré et bondissant ce choc entre masculin et féminin les aimants désamiantés et amants qui projettent en poussière dorée l’apesanteur rêveuse et appesantie qu’est baigner dans tes yeux encore de Lune pour pierrots lunaires les chevaliers aux poches pleines de pierre de Lune ramassées sans peur et sans reproche comme on cueillerait,
l’amour.


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tout ça, sans respirer???

Un clic sur le rattrapage de Janvier de Dédé, mais j'y étais déjà passé.
Une définition de l'amour finalement, celui dont on rêve tous sans doute, celui des pierres de lune....

Et c'est là qu'il faut remercier Dédé de ses efforts louables pour tirer de l'oubli les textes oubliés.

Houla ! Que j'ai du mal avec cette absence de ponctuation.
Je ne sais pas si je dois choisir de me mettre en apnée ou de poser moi même quelques temps de repos.
A moins qu'il ne s'agisse en fait de nous forcer à ce choix. Ou à nous épuiser de plein gré, dans cet amour où l'on pourrait se perdre.

Nilo, pile ou face.

Clic-Dédé


En lisant, j'y ai mis le ton et du coup, la ponctuation s'est faite seule.

Et la force est ressortie.

Sylvie

Merci Sylvie pour cette lecture-là. Elle réconforte en moi cette envie d'aller dans cette veine... Se libérer de la ponctuation après d'être affranchi de la rime, de la strophe, des "pieds"... Laisser venir le flot, la parole libérée, les mots déchainés, le haut-débit des profondeurs de l'âme...