Le baldaquin de l'aube

Le baldaquin de l'aube


Je noyais dans l'oubli
De ce qui m'indiffère
Les restes dépeuplés
Des nuits sans lendemains
Quand l'envie me prenait
Au clair de pleine lune
De promener mon ombre
Dans le vide des rues.

Les poubelles pleuraient
Des souvenirs en boîte
Et un chien accrochait
Ses rêves de ripailles
Au baldaquin de l'aube
Où flottait comme un voile
Le linceul du fantôme
De mes années lumière.

Dans l'after hasardeux
De mes espoirs déçus
J'ai souvent pris des trains
Qui partaient en retard.

Pourtant, au bout du quai
De la dernière gare
Le chien est toujours là.


Nilo.

"Dans l'after hasardeux
De mes espoirs déçus
J'ai souvent pris des trains
Qui partaient en retard."

c'est plus que ça me parle, c'est que j'ai l'impression de parler...

T'as vraiment l'art de trouver les images qu'il faut Nilo.

Bravo!

tes nuits t'inspirent, Nilo ...
encore une belle nuit que celle-là !
Yzaé

Ce que j'apprécie souvent ( entre autre) c'est tes chutes qui sont toujours percutantes au niveau sentiment.

Bien entendu que le rythme est à la hauteur mais toi, auteur, je sais que tu comptes bien..mieux que moi, ça ne fait aucun doute!

En fait, beaucoup de tes poèmes pourraient être facilement chantés.

Sylvie

Bon, merci ,alors.

Nilo, pendu aux rideaux?