L'enfant aux pieds beaux

Nous sommes des esprits qu’on effeuille.

Tout oublier. Continuer à regarder, à écouter quelque chose.
L’ineffable. Ce pendant de l’inné.
M’acheter ?
Me vendre pour un cancer en phase terminale ?
A la surface, j’ai bâti un mur de pierres. Lamentations de ma surface.
Je suis l’égoïne, le bout de mes seins est féminin.

I DO...YOU DO ?
C’est les ronces ! C’est les rats ! C’est les gaz !
C’est les ronces ! C’est les rats ! C’est les gaz !

Oui, Oui.
Entre sans me frapper.
Tu verras.
Les carrés deviennent ronds quand la mère Cheval avale.
Des rondos.
Des fins de soirée dans l’arrière-salle.
Et de l’enfant aux pieds beaux qui ne marchera plus.
Sa chair, gluten.
Son abdomen si large que le monde entier pourrait y vomir.
L’amande et la vanille.
Des pneus usagés.
Le verbe manger à toutes les sauces.

Sur Tralala Street, rien de nouveau, délai mineur de carence.
Les bassines inoxydables sous mes yeux. Je souris et je ne sais pas quoi dire.
Je crois qu’il y a quand même un tas de gens aux idées indéfendables.
Je pisse en me débraguettant.
Je me pisse dessus.
Je pisse pour vous dire que j’ai oublié de vous dire qu’il y aura un bientôt.

S’acheter tout, même l’immuable voyage.
Les os usés.

Les mains de mon cerveau touchent mon sexe.

YOU DO...I DO ?

C’est les ronces ! C’est les rats ! C’est les gaz !
C’est les ronces ! C’est les rats ! C’est les gaz !

C'est surprenant et remarquable !

Le travail paye toujours, la preuve.

Dam, travail sur soi

Oui surprenant et dérangeant un peu comme tous tes textes. Même si j'ai eu du mal à m'accrocher, j'ai quand même bien aimé ta façon de traiter tout ça.

j'ai lu relu et re relu : j'aime beaucoup ce qui se dégage de ce texte ... c'est un niveau d'écriture qui me touche profondemment.

Je m'habitue à ne pas essayer de comprendre. à juste me laisser emporter là où les mots vont.
Ce qui me reste, c'est l'émotion, le bonheur de lire, et c'est capital.

Messaline

Il y a toujours une première fois...
et c'est la première, je crois, où tu me commentes Messaline.

L'enfant aux pieds beaux a des frontières. Il est difficile d'y pénétrer.
Albert Londres a fait son boulot. Des journalistes, des vrais, pas des planqués, des photographes, des..., nous racontent le monde.

Le travail premier d'un écrivain n'est pas seulement de se faire reluire l'âme ( 21 grammes )
mais de s'insurger.
Usurper la parole politique.
Rendre vrai.

La parole de l'écrivain dépasse les prophéties, elle délivre le monde de toutes les abjections.
Du moins, elle essaie.

Si je ne suis là que pour une seule chose: aimer le monde et me faire aimer de lui.

C'est bien la chose la plus difficile du monde, par les révolutions intérieures que la passion impose et qu'il faut supporter seul en attendant Mieux, le moment M d'aller voir si on a bien fait, si on ne s'est pas gourré ! Le moment M de se livrer au Monde. Ce travail intérieur, c'est pour y aller après sans peur et sans reproche, fort, plus fort d'une nature meurtrie qu'on a su, non pas épargner, mais délivrer avant son terme.
Mais Dieu que la récompense est belle quand on a eu le courage, la patience et cette persévérance !

Dam, de grâce !

Pour ce texte, et pour cette dernière ligne en réponse aux commentaires.

Nilo, j'ai aimé.

LauraDavies a écrit:

La parole de l'écrivain dépasse les prophéties, elle délivre le monde de toutes les abjections.
Du moins, elle essaie.

Si je ne suis là que pour une seule chose: aimer le monde et me faire aimer de lui.

OUI!

Une amie qui n'est pas faite que de passage mais aussi de pensées...tu te rappelles?

Sylvie

Ces blessures qui te tourmentent secrètent de l'amour... C'est tout l'interêt de tes textes, de celui là et de tes commentaires.

Swann,

« Nous nous rendons plus spécialement compte que nous avons une âme quand elle nous fait mal.» Miguel de Unamuno

Oh que oui !

Vous savez quoi ??

Vous lire, vous relire...du bonheur!