Le bleu de la lune

Rien n'est aussi bleu que la lune
Et mon coeur, il est explosé,
Le jour est comme une nuit brune,
On y peut bien mal reposer.

Je n'ai pas vécu pour des prunes,
A passion fus exposé
D'une violence peu commune;
La vivre je n'ai pas osé.

Dis que c'est une enchanteresse,
Moi, je la nomme ma princesse,
Moi son poisson, elle mon eau.

Mais je me tais ; mes mots profanent
Ce bel amour que déjà fane
Le retour à des jours normaux.

A l'exception notable de la dernière strophe j'ai eu du mal cette fois.
D'autant plus qu'il y a ici
Comme il ne peut y en avoir qu'une
un accroc notable à la métrique, ce qui est notablement exceptionnel chez toi. Donc d'autant plus impardonnable.

Nilo, cloche-pied.

J'ai commis une retouche, je ne sais pas si c'est mieux...

Comme il ne peut y en avoir qu'une

Une petite synérèse ("y en" en une syllabe ) à peine originale, et qui ne choquera que les experts à l'incompétence métrique notablement exceptionnelle, au vu des largesses habituellement prises par l'auteur avec les usages canoniques de la poésie en vers réguliers de langue française.

Dis moi pourquoi je ne suis qu'à peine étonné de cette intervention Léon.
Par ailleurs tu ne devrais pas l'être toi (étonné) puisque tu connais mon aversion pour les diérèses et synérèses.
Quant à mes "largesses" elles sont à la mesure de ma générosité, on ne peut en dire autant de ta gestion en bon père de famille des économies de moyens concernant les auteurs que tu gratifies d'une intervention sur l'un ou l'autre de leurs textes.
Mais tu sais bien qu'on te pardonne tout puisque tu es notre conscience métrique et prosodique.

Nilo, mètre au ban.

J'ai dix minutes à perdre...

un accroc notable à la métrique, ce qui est notablement exceptionnel chez toi. Donc d'autant plus impardonnable.

Par ailleurs tu ne devrais pas l'être toi (étonné) puisque tu connais mon aversion pour les diérèses et synérèses.

D'où on ne peut conclure que ce qui est impardonnable, c'est d'user d'un élément prosodique qui ne plaît pas à Monsieur. Le goût du Prince fait force de loi.
C'est assez amusant et je t'en remercie, mais pourquoi donc continuer à parler de prosodie, de métrique et plus largement de métier poétique ? Faut-il que je te rappelle encore une fois que tu n'y comprends à peu près rien ? Fais nous part de ton ressenti, juge sans argumenter, relève à la rigueur l'une ou l'autre erreurs orthographiques ( si tu pouvais d'ailleurs relire mon intervention, j'ai la mansuétude un brin naïve de penser que tu pourrais sans doute, et pour ton profit,être un correcteur acceptable ), bref, continue à dérouler le chapelet des j'aime-j'aime pas à l'ombre rassurante de Notre-Dame-Des-Copains.

Si l'énervement ne t'avait pas rendu inattentif, la différence de nombre aurait t'indiquer pu que je faisais référence, d'une part aux experts "à l'incompétence métrique notablement exceptionnelle", et parmi lesquels tu tiens une place aussi pontifiante que burlesque, et de l'autre à l'auteur du sonnet "Le bleu de la lune", lequel auteur déroge parfois aux usages canoniques ignorés des boulets.

Gargarismes!