Mémoire

de siècle en siècle
on mémorise l'amour

on se souvient fiévreux
de nos premiers baisers
échangés en terre d'enfance

bouches pourpres lunaires
offertes aux rêves d'Orient

les mains pleines de miel
on gravite dénudés
autour d'un essaim d'abeilles

en écoutant les sifflements de feu
des étoiles tombées du ciel

entre serpents à plumes
foudres et proses

dans la brume laiteuse
du petit bois aux ombres fauves 

on s'arrête un instant
sous un arbre blanc comme neige

pour sécher tendrement
nos larmes d'oiseaux

J'aime bien.
Mais attention, encore un peu mais pas trop...

Nilo, systémique.

J'aime bien, l'idée de l'éternel recommencement, de siècle en siècle.

moi j'aime tout particulierement cette image la:

"On s'arrête un instant
Sous un arbre blanc
Comme neige

Pour sécher
Nos larmes d'oiseaux"

CE rêve qui rappelle NOS désirs

Sylvie

J'aime.
Pour sa finesse et pour le rêve...

Cette deuxième lecture, due au hasard du Mur à Dédé, est plutôt bienvenue.
Comme quoi apprendre à connaître un auteur permet de tellement mieux le lire.

Nilo, de jours en jours.

J'adore les larmes d'oiseaux !
Très beau poème que je m'étonne de ne pas avoir commenté plus tôt.