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La tournée des psychopathes
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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La tournée des psychopathes
à Olivier D.
C'est l'histoire d'un poète
Sauvage, à l'aune des bêtes
Alors est du bois, branché
Sur le canal blême de l'aube
La bête, pelée par l'éventail
Des possibles épouvantés
Hurle et demeure close
Dans les sous-bois de l'éther
Ni hantée ni cafardeuse
Juste rougissante par les baises
Luxuriantes de l'entraille
C'est un grimoire sans sagesse
Agité sous les yeux comme des seins
De reines d'albâtre, battues
Et fouettées par l'événement
Je suis l'indicible componction
Je suce des crucifix de papier
Dès lors, outragé par ces folles ordinaires
Je miniaturise le monde et le monde parle
De cette langue sans aucune passante
Et le monde dit : je suis une pute
Sauvage, pelée, je suis une bataille perdue
Une balle traçante, apeurée par quelques cris
Survenus de la forge d'un enfant des trottoirs
C'est l'histoire des damnés et des possédés
Sans entrave dans l'œil, cela pique au rêve
Des semences infâmes, et le monde hurle
L'univers de la disproportion boit à la santé
Des mauvaises fréquentations, buvons
Buvons mes frères, les sœurs couvent
De sombres révoltes, des idées naissantes
A l'orée des bois sourds de l'absinthe bleue
Un cerf testamentaire entonne le chant du sigle
Il dit être une équation sans résolution
Insoluble et diffus, il comprend ce que l'homme veut dire
Quand il dit n'avoir rien à dire
J'espère des pierres chaudes et des couvents insomniaques
Je suis le monde, je suis une pute froide
Ragaillardie par les ruines et les ilots frontaliers
D'ici, la mort apparaît comme une matrice
Verte, connue des fougères et des horizons
Je ne suis pas un sage je suis un singe
On dit « sortir de la tranchée », gigogne
A la courte-pine, l'enclume dévore l'esprit
Et l'empire du monde qui ne cesse de déclamer
La voix des fous dans l'entonnoir des désespérances
Sur le bois du comptoir, quelques mots sont gravés
Noirs sur brune, les blondes volutent l'instinct primitif
Des poètes sauvages dont on étire la sève
Quand les cauchemars prennent le réel
Pour un territoire de jeu
Les néons brûlent mes dernières cartouches
Je feins d'ignorer le verbe et sa juxtaposition
Sans écouter les dernières sentences olfactives
Du monde, le rougeoiement des sirènes
Appelle et je creuse des sillons sur le vinylique
Des abbé-rations
C'est l'histoire d'un poète
Sauvage, à l'aune des bêtes
Alors est du bois, branché
Sur le canal blême de l'aube
La bête, pelée par l'éventail
Des possibles épouvantés
Hurle et demeure close
Dans les sous-bois de l'éther
Ni hantée ni cafardeuse
Juste rougissante par les baises
Luxuriantes de l'entraille
C'est un grimoire sans sagesse
Agité sous les yeux comme des seins
De reines d'albâtre, battues
Et fouettées par l'événement
Je suis l'indicible componction
Je suce des crucifix de papier
Dès lors, outragé par ces folles ordinaires
Je miniaturise le monde et le monde parle
De cette langue sans aucune passante
Et le monde dit : je suis une pute
Sauvage, pelée, je suis une bataille perdue
Une balle traçante, apeurée par quelques cris
Survenus de la forge d'un enfant des trottoirs
C'est l'histoire des damnés et des possédés
Sans entrave dans l'œil, cela pique au rêve
Des semences infâmes, et le monde hurle
L'univers de la disproportion boit à la santé
Des mauvaises fréquentations, buvons
Buvons mes frères, les sœurs couvent
De sombres révoltes, des idées naissantes
A l'orée des bois sourds de l'absinthe bleue
Un cerf testamentaire entonne le chant du sigle
Il dit être une équation sans résolution
Insoluble et diffus, il comprend ce que l'homme veut dire
Quand il dit n'avoir rien à dire
J'espère des pierres chaudes et des couvents insomniaques
Je suis le monde, je suis une pute froide
Ragaillardie par les ruines et les ilots frontaliers
D'ici, la mort apparaît comme une matrice
Verte, connue des fougères et des horizons
Je ne suis pas un sage je suis un singe
On dit « sortir de la tranchée », gigogne
A la courte-pine, l'enclume dévore l'esprit
Et l'empire du monde qui ne cesse de déclamer
La voix des fous dans l'entonnoir des désespérances
Sur le bois du comptoir, quelques mots sont gravés
Noirs sur brune, les blondes volutent l'instinct primitif
Des poètes sauvages dont on étire la sève
Quand les cauchemars prennent le réel
Pour un territoire de jeu
Les néons brûlent mes dernières cartouches
Je feins d'ignorer le verbe et sa juxtaposition
Sans écouter les dernières sentences olfactives
Du monde, le rougeoiement des sirènes
Appelle et je creuse des sillons sur le vinylique
Des abbé-rations
Re: La tournée des psychopathes
"Les néons brûlent mes dernières cartouches
Je feins d'ignorer le verbe et sa juxtaposition
Sans écouter les dernières sentences olfactives
Du monde, le rougeoiement des sirènes
Appelle et je creuse des sillons sur le vinylique
Des abbé-rations"
Comment ne pas apprécier les " abbé-rations" ?
Je feins d'ignorer le verbe et sa juxtaposition
Sans écouter les dernières sentences olfactives
Du monde, le rougeoiement des sirènes
Appelle et je creuse des sillons sur le vinylique
Des abbé-rations"
Comment ne pas apprécier les " abbé-rations" ?
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: La tournée des psychopathes
Et pour moi ce sera
l'enclume dévore l'esprit
Et l'empire du monde qui ne cesse de déclamer
La voix des fous dans l'entonnoir des désespérances
Sur le bois du comptoir, quelques mots sont gravés
Noirs sur brune, les blondes volutent l'instinct primitif
Des poètes sauvages dont on étire la sève
Quand les cauchemars prennent le réel
Pour un territoire de jeu
Belle ode à un poète.
Nilo, hommages & associés.
l'enclume dévore l'esprit
Et l'empire du monde qui ne cesse de déclamer
La voix des fous dans l'entonnoir des désespérances
Sur le bois du comptoir, quelques mots sont gravés
Noirs sur brune, les blondes volutent l'instinct primitif
Des poètes sauvages dont on étire la sève
Quand les cauchemars prennent le réel
Pour un territoire de jeu
Belle ode à un poète.
Nilo, hommages & associés.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: La tournée des psychopathes
Assurément un bel hommage, comme dit Nilo. De touts petits accrocs à l'oreille, mais l'énergie désespérée de la plume les emporte. Encore un beau texte.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
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