du langage potinier à la langue potière

du langage potinier à la langue potière


entre les mots un filet d’air passe et capture
les soupirs
l’ébauche d’un songe inflige fissures
au vase d’argile
glisse… invisible… son butin dans la nuit
des errances rassemblées
jusqu’au jour de l’épreuve du feu

dans un éclat sonore le flot du silence
jamais déluté
sera rendu à la langue potière

j’entends comme un vibrato venu de l’enfance


.

Je veux bien en lire d'autres des comme ça...

et puis j'ai appris un verbe: déluter. Merci.

Merci Pierre. Quelques personnes ont lu ce poème sur mon blog... et je constate qu'elles sont passées à côté (c'est toute la difficulté de l'écriture poétique : une idée si nette , si subtile à mettre en mots de manière à ce que sa substance puisse être saisie en retour et laisse planer la même douceur enveloppante). Je me dis que j'ai du travail à fournir, encore...

Une saisissante évocation.

Ce qui ne se peut dire, tu parviens à l'évoquer !

Aucun regret et merci d'avoir remonté ce superbe poème .

Des mots qui sonnent juste
et surtout ton style qui me plait beaucoup .

Un plaisir

Merci Io, merci Sylvie.
Je devrais poster des nouveautés de temps en temps. Le dernier poème parle de la maternité, je doute qu'il plaise à beaucoup... j'attendrai la prochaine inspiration pour partager !