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harcèlement

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Message  cbello Ven 6 Fév - 15:50

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Belle image, belles complicités, intellectuelles vous dites ! Bel espoir imagé (si vous saviez, si vous saviez tout ce que coûte, chuchotements et rires étouffés, plus de cent mauvais œil, nos silences bâclés !

Il nous reste qu'un temps, ou n'a lieu, ni passé, ni futur;  qu'un instant si présent de ce lieu qui est " je" qui est "vous", qui est "Nous". Si difficile à détacher de tous les verbes aimer...

Quand s'emmêlent aux paroles ; que tristesses et que doutes !
La voilà la nuance, entre l’opale et l’incarnat… Un mal pour un bien, au troque de ces rires dans le geste muet du non-dit… Une lune perdue, sous un œil incertain. Comme une nuit avance, comme mon ciel s’ouvre, voilà d’autres couleurs, diminuées du jour. Ma nudité sapée, d’une illusion d’optique. Ma teinte finissante où la tienne commence… Á toi, que je regarde là, qui ne me savais pas, brûlant de tous tes yeux ! Tout le génie de la pensée, d’un fantôme bipède, à la norme bizarre...
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Message  zenobi Sam 7 Fév - 8:04

Syntaxe (volontairement ?) lourde ou approximative; et le "fond" m'échappe.
Bref, je ne pige pas l'objectif ni ne saisis le choix des moyens.
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Message  cbello Sam 7 Fév - 10:13

La morale et la poésie n’est pas de se référer con, mais de l’écrire comme on vivrait une autre vie, toutes voiles dehors et sans autre moral, loin des pensées rangées par ordre ou sur ordre, alors que toute idée contraire et agissant sous forme d'apophtegme, est matière à tuer et le goût du savoir et de la vérité... Elle ne s’écrit pas plus pour être seulement lue par complaisance, comme on boirait du mauvais vin avec une belle étiquette à tout miser sur l'esthétique, ou l’emphase ou le style… La poésie, doit être absente de statuts, de règles, ou de codes de loi. Elle se distingue loin des mots distingués, elle ne s’écrit pas dissimulée derrière la rime avec des mots choisis, pas plus qu’avec un dictionnaire…  Chez elle, il n’y a ni morale, ni plus beau, ni plus moche, ni génie, il y juste un écrivant et qui  s’en fout pas mal, de se savoir faisant partie de tous ces autres couillosifs, qui ne le liront pas. Elle est des solitudes contre la solitude, des phrases de relève. Elle est l’incertitude remaniée d’œuvre en œuvre... Du rêve inachevé…Qu’un Acte sans les actes, qui donne bonne mine, en Maître Designer de l’indéfinissable, misant sur l’esthétique. Combien est-il aisé de se parler de soi, de faire parler les choses, de se trouver des causes… Des peines, pour la rime….Et même des raisons, qui n’en sont pas vraiment...Comment dire sans trahir, ce que ces autres, ne savent pas décrire. Comment se contenter, de leurs balbutiements, de leurs désécritures. Comment faute de mieux, se satisfaire… sans dire ses secrets. Comment survivre, dites-le-moi, sans cette poésie, qu’importe le malaise, donc la syntaxique  et la criticature et qu'importe la rime, qu’importe le poète et qu’importe son nom
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Message  zenobi Sam 7 Fév - 11:16

Je n'ai pas tout saisi.
Mais ceci: "La poésie, doit être absente de statuts, de règles, ou de codes de loi" me semble d'un idéalisme qui mythifie le geste poétique.
Une musique sans règles, sans harmonie ?

Non, la poésie joue avec les règles et les lois, et pour cela, le poète, l'artisan, a besoin de les connaître.
La transgression pour la transgression, non, je ne crois pas que ce soit de la poésie.
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Message  cbello Sam 7 Fév - 11:25

zenobi a écrit:Je n'ai pas tout saisi.
Mais ceci: "La poésie, doit être absente de statuts, de règles, ou de codes de loi" me semble d'un idéalisme qui mythifie le geste poétique.
Une musique sans règles, sans harmonie ?

Non, la poésie joue avec les règles et les lois, et pour cela, le poète, l'artisan, a besoin de les connaître.
La transgression pour la transgression, non, je ne crois pas que ce soit de la poésie.

Mais tu me sembles un cabochard de première , tu ne comprends rien à tout. Sauf à t'écouter écrire.

Mi poète  ! "et mon cul c'est du poulet"

La danse des sirènes est réglée sur minuit.
J’ai troqué mon réveil contre un air arlequin.
Des matins en tignasses et le chat qui s’ennuie.
Quelques roses quand même et le vers à la main.

Dans ma cave je crie des chants de Martinique.
Un voyage englouti  aux effluves salins.
Je suis là  mon coco ! Implorant des tropiques.
Barricadé dans l’os ; un vieux pull marin.

Je connais quelques routes et des voix* maritimes.
Des escales sans îles où le temps ne vient pas.
Quelques boys en lady où des ventres s’arriment.
Dans des claques asiatiques, à leur sexe bomba.

J’ai tangué des dérives où la mer était Corse.
Échangé mon whisky contre un blues africain.
L’aube embrumée des leurres où le triste s’amorce.
Dans des ports anonymes où prient des assassins.

J’ai gueulé comme font tous les cons d’Amérique.
Vive moi et les femmes, Viva la libertad.
Dans mon dos pleure encor un mataf hystérique.
Un indien bretonnant, une plume de moi.

On m’a dit que Ferré, musiquait d’encensoirs.
Que Brassens et que Brel, éventaient du bidon.
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon.
Que Baud’laire  urinait, sur d’illustres trottoirs.


Les deux pieds d’un fauteuil dans deux croissants de lune
J’ai des rêves à bascule en voyage immobile
Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques
Et les pas d’un oiseau dans un livre d’étoiles

J’ai le temps des lumières au pluriel de l’âme
La voix rauque d'un chant au parnasse inclassable
La promesse d’aimer dans les yeux d'une femme
La parole facile au sourire d'avril.


J’ai le chant d’un bateau rescapé de la brume
Le registre des flots, le fracas de la pluie
Un silence à mon blues, aux nuits blanches et qui jazz
La tendresse exilée, d’une mer infinie

J’ai le sort d’un ruisseau qu’une larme a fait naître
Les relents de criées d’un vieux loup sans la mer
Un pêcheur à sa ligne en eau trouble de l’âge
Des marées des rumeurs remontées dans un vers*


J’ai la gueule d’un chien et la dent littéraire
Ou d’un chat, ça dépend, d’une  hauteur de mur
Du chapeau de la dame et des draps à défaire
Dans un lit d’écriture

L’illusion dans le vrai, des formules du triste
Des chagrins poétiques où se hissent des voiles
Un piano malheureux, des mémoires d’artistes
L’harmonie au clavier d’un passant sur la toile


Jusque là  j’ai tout bon, j’ai la rime et le style.
On dirait du Wagner emprunté à Cuba.
Par dessus les chansons métalliques où défilent.
Des millions de badauds tricotant ma rumba.


J’ai le vers migrateur, mi-poète si tu veux.
Les yeux clos je connais ! Je l’ai bu mon histoire !
Enivré d’un dimanche et la rime en croco.
Plein d’amour à ranger tout au fond d’un tiroir.


Vers*-Voix* bonne orthographe
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Message  Carmen P. Sam 7 Fév - 11:41

"Non, la poésie joue avec les règles et les lois, et pour cela, le poète, l'artisan, a besoin de les connaître." Zenobi

Pauvre poésie ainsi réduite ! Tristes sires que ces faux poètes  se prenant pour des pro  et qui passent leur vie à ne rien écrire, puisque leurs mots ne sont pas habités !

J'aime les mots de Chello depuis le premier poème que j'ai lu de lui et je relève ceux-ci :
"Il nous reste qu'un temps, ou n'a lieu, ni passé, ni futur;  qu'un instant si présent de ce lieu qui est " je" qui est "vous", qui est "Nous". Si difficile à détacher de tous les verbes aimer..."
car j'ai eu justement, hier, des échanges avec des personnes qui pensaient que l'artiste, et le poète, ne se situe pas dans le présent. La pensée voyage entre l'avant et l'après et revient sans cesse au moment présent où tout se crée et où vivent les êtres avec qui nous avons à communiquer, à porter attention... pour le mieux être de tous.
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