Dieu dit : je ne parle pas.

S'il fallait des grands monts interroger la cime,
Qui peut savoir ce que répondrait le versant ?
Peu souvent, des sommets, un oracle descend ;
Et quand cela survient, il se perd dans l'abîme.

Quand le barde entreprend de consulter la plaine,
Il ne distingue point les propos des sillons
Qui semblent affirmer « Ce n'est pas mon rayon » ;
Ou bien, ils ont parlé avec la bouche pleine.

Ainsi va l'univers dont la sagesse éclate,
Nul ne peut déchiffrer cette toile écarlate,
Nul ne sait ce que l'astre a déclaré par jeu.

C'est ainsi. Jusqu'au seuil des vastes sépultures,
L'homme reste ignorant de ses journées futures ;
Mais il l'aime, à la fin, ce silence de Dieu.

Comme l'a dit Nilo, au bar des amis, tu es quelqu'un de bien présent
avec tes sonnets que j'ai toujours appréciés accompagnés d'images recherchées
avec soin .

J'ai beaucoup aimé celui ci et moi aussi je te lis même si je ne laisse
pas toujours une trace.

La qualité
La recherche
La justesse

Et surtout un talent qui doit être reconnu.

Je reconnais

Merci Io de ta présence.

C'est ainsi. Jusqu'au seuil des vastes sépultures,
L'homme reste ignorant de ses journées futures ;
Mais il l'aime, à la fin, ce silence de Dieu.

Au début était le Verbe. Et à la fin, le silence.

Nilo, à la fin.

J'aime beaucoup la question du corps de l'âme et l'esprit. L'homme est ignorant du savoir infini mais aussi du subconscient de son esprit.

toujours aussi excellent tes textes

Quand le barde entreprend de consulter la plaine,
Il ne distingue point les propos des sillons
Qui semblent affirmer « Ce n'est pas mon rayon » ;

Toujours très charmant.

Merci pour ces encouragements.

Titre de poème signifie tout simplement le temps de sêcheresse sur la terre cordiale.

Titre de poème signifie tout simplement le temps de sêcheresse sur la terre cordiale. Un bug même fait amen, amen...