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"calme, enfant, calme"
2 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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"calme, enfant, calme"
Son visage, cette grande nuit qu’il porte.
Respire en moi, nourris moi de la fin du jour
nous aimions, rien ne s’aventurait à l’extérieur du cercle
Je rêvais d’autres vies
anciennes et conquérantes
Comme le corps droit et nu, ta beauté figurée, passive et la mienne égale
source vive sans christ
A l’aube, nous remontions des rumeurs
comme des carnages
avec le sourire. Quelques temps !
Il te faut boire, figurer des jours entiers
lampes, vielles semences
La coupe à tes lèvres, ô des milliers de morts !
Ce sourire, pris, repris et défiguré, embrassé.
Tu savais, je n’étais pas d’ici
je m’attardais trop à me souvenir
et même de pays entiers tombés dans l’oubli.
Et cela finit
et le souffle que tu me prends, que tu répands
demeure assoiffé, portrait de mes rêves, c’est-à-dire visage au fusain.
Là, là, tu t’essouffles
ce fut une belle ville en été
quelques filles pour aimer et trahir
des photos du père en enfance, la colère aussi pour devenir le monde
Calme, enfant, calme.
Les joies et un peu plus loin,
horizon, cœur, rivages
l’amour tué, la brulure
Respire en moi, nourris moi de la fin du jour
nous aimions, rien ne s’aventurait à l’extérieur du cercle
Je rêvais d’autres vies
anciennes et conquérantes
Comme le corps droit et nu, ta beauté figurée, passive et la mienne égale
source vive sans christ
A l’aube, nous remontions des rumeurs
comme des carnages
avec le sourire. Quelques temps !
Il te faut boire, figurer des jours entiers
lampes, vielles semences
La coupe à tes lèvres, ô des milliers de morts !
Ce sourire, pris, repris et défiguré, embrassé.
Tu savais, je n’étais pas d’ici
je m’attardais trop à me souvenir
et même de pays entiers tombés dans l’oubli.
Et cela finit
et le souffle que tu me prends, que tu répands
demeure assoiffé, portrait de mes rêves, c’est-à-dire visage au fusain.
Là, là, tu t’essouffles
ce fut une belle ville en été
quelques filles pour aimer et trahir
des photos du père en enfance, la colère aussi pour devenir le monde
Calme, enfant, calme.
Les joies et un peu plus loin,
horizon, cœur, rivages
l’amour tué, la brulure
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
il y a un ton !
Bonsoir Marc,
L'expression est ici déchirée, flash, flash-back ! Comme une petite musique qui déborde sur des résonnances multiples.
Il y a pour moi, un hermétisme douloureux qui laisse apparaître des images anciennes et ce regain d'enfance, qui, avec le temps, nous déchire l'horizon.
Merci Marc de es belles lignes
L'expression est ici déchirée, flash, flash-back ! Comme une petite musique qui déborde sur des résonnances multiples.
Il y a pour moi, un hermétisme douloureux qui laisse apparaître des images anciennes et ce regain d'enfance, qui, avec le temps, nous déchire l'horizon.
Merci Marc de es belles lignes
harred- MacaDeb
- Messages : 8
Date d'inscription : 23/11/2015
Localisation : SAINTES
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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