Hors d'atteinte

Hors d'atteinte

Tu ne me réponds pas, fais-tu comme moi ? J'essaie de comprendre, ce qui ne peut être compris que d'un fou ou d'un génie ! Il n'y a pas Une vérité, il y a la sienne, qui survit, et je suis perdu. La vie n'impose pas ça, c'est ce que je me force à croire, et pourtant elle aussi elle me parle, mais ce n'est pas elle, trop compliqué, trop embrouillé, elle ment en douceur à ma singulière bêtise. Et je refuse de croire à cette bêtise. Je refuse jusqu'à l'épuisement. L'abrutissement. Et je lui donne raison.
Alors il me faut arrêter de penser, de dompter l'indomptable, de comprendre la folie. Je sais que je serai perdant, qu'il n'y aura d'autre arrivée que la mort et la désolation. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas de cette fin. J'y goutte déjà depuis longtemps, ça commence à bien faire. J'entends en écho les voix des gagnants d'hier, je vois les éclats perçants de leur bonne étoile, les doigts tendus scintillants... Ils me toisent, ils me moquent, ils m'enrhument puissamment. Il semble qu'ils y prennent un malin plaisir, mais je me trompe, c'est seulement l'expression de leur force de vie, leur envie, leur intelligence, leur béatitude.
Je ne parviens plus à leur donner le change, à leur renvoyer la lumière. C'est ma saison morte, mon hiver qui n'en finit pas, ma tristesse à faire pâlir le marbre, un malheur de pierre tombale.
J'ai trahi.

Tu ne me croyais pas capable de ça, de cette folie. (Je me parle à moi-même) Tu n'as pas oublié les élans d'espoirs suscités par tes dons, tu en étais à peine conscient, comme s'ils ne t'appartenaient pas, ou plus exactement comme si tu voulais les partager vraiment.
Seul.
Tu t'entrainais déjà à les partager.
Et puis tu es venue, enfin !
J'avais pris mon élan, je volais vers toi.
Je n'ai pas douté un seul instant que je me trompais.
Tu m'as appelé et je suis venu.
Très vite tu as voulu me prévenir, me mettre en garde et je n'ai pas répondu.
Rien ne pouvait plus me faire douter, c'était trop tard.
Bien sûr par la suite, je m'en souviens bien, il m'est arrivé de faire l'idiot, à demi conscient et à demi fou et vraiment fou d'amour, tout était permis.
Pour cela je dis "pardon et merci".

Dam.

Une lettre de Dam. Sans réponse, c'est dommage.
Quand un être s'ouvre, se donne en spectacle, il mérite l'attention des spectateurs.
Peut-être ceux qui sont passés par ici, peu nombreux étaient timides.
Et bien qu'ils se lâchent !
Dam écrit. Que ce ne soit pas dans le vide !

Nilo, sortir sans bruit.

Alors je viens vite réparer cet oubli...

VIVE L'AUTEUR à LA UNE ....

Qui m'a permis de lire ces mots...tes mots DAM !

Un grand moment face à soi

Sylvie

Evidemment, je l'avais lu ..mais trop su quoi dire.
et d'ailleurs, je ne sais toujours pas.

Je me demande juste si c'est à toi que tu parles ou plutôt à ta peinture...

Je vous avais écrit pour vous répondre.
Malheureusement, après une heure, une coupure a tout effacé
Je m'en remets sans honte à ce coup du sort

Vos réponses/questions sont autant de réponses comme un gage de confiance qui ne saurait être déçu.

Dam.

Il est temps que le facteur re-sonne à la porte.
L'opération Missing permet de refaire lire cette lettre, c'est pas la moindre de ses qualités.

Dédé.

Ma réaction ici n’est pas importante, comme il ne faut pas chercher à se justifier. J’en dit suffisamment comme ça je crois (pour en rajouter). Ce qui est écrit est écrit. Ça ne m’appartient plus ; libre à vous de vous faire, où pas, un avis sur moi. Et c’est pas gagné (je te l’accorde bien volontiers Lalou) C’est pas gagné et c’est pas fini.

Dam.

un texte magistral
amertume, peut-être
regret, remords
la machine humaine en tout cas dans ce qu'elle a d'explosif et de nocturne...

Je viens de te relire avec le même plaisir Dam