c'est ouvert?

Bonjour!

Je me demande si j'aurai pas du venir faire un petit tour par ici avant de rouler sur l'autoroute des nouvelles... Vous m'excuserez, je suis nouvelle!... (je sais, c'est la rengaine de tous les étourdis...). Bref, voila mon texte, je suppose qu'une vérif' totale s'impose. Mais comme je compte lui faire faire beaucoup de route, il vaut mieux être prudent au démarrage! Merci d'avance au mécano, j'espère que je lui plomberai pas sa journée!

Inu.

PS: la petite voiture (une 4 cylindres) est nerveuse... et elle compte rouler du côté des thrillers...


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La pleine lune d'un mois d'août terriblement moite illuminait une nuit calme et sans nuage. Éclairant sereinement les rues désertes, sa douce lumière se réfléchissait dans les nombreuses flaques d'eau qui s'étaient formées au cours de la journée à la suite d'un violent orage qui s'était dissipé presque aussi vite qu'il était apparu. Toutefois, la chaussée inondée n'était pas l'unique signe visible de la brutalité des éléments naturels qui s'étaient déchaînés quelques heures plus tôt. Ici et là, des branches d'arbres et des détritus jonchaient le sol, cassés et éparpillés par les vents puissants. Ces derniers avaient causés en fait bien plus de dégâts que la pluie torrentielle. Endommageant le réseau électrique à maints endroits, beaucoup de citoyens se trouvaient à la nuit tombée dans le noir le plus complet, privés d'électricité.

Après avoir également subi d'inévitables coupures à plusieurs reprises dans la journée, le centre-ville avait été plus promptement rebranché. Et à presque dix heures du soir, l'immeuble du Washington Post se tenait parfaitement illuminé tout comme ses voisins, dressant fièrement sa silhouette étincelante. Si la très grande majorité de ses employés était rentrés chez eux, une seconde vie l'habitait néanmoins en cette heure tardive. Certains de ses occupants étaient des habitués du travail nocturne, comme le personnel chargé de l'entretien de ses nombreux bureaux. D'autres en revanche poursuivaient péniblement une journée qui n'en finissait plus. Ainsi, certains journalistes étaient restés plus tard que d'habitude pour boucler en tant et en heure leurs articles, tandis que l'équipe d'IT n'était quant à elle encore présente qu'à cause des effets néfastes des coupures de courant sur les systèmes informatiques. Lisa Keller et son équipe avaient une nuit entière de travail devant eux pour remettre en service les ordinateurs et serveurs qui étaient tombés, victimes collatérales impuissantes.

Saluant aimablement le personnel d'entretien qu'elle croisait dans les bureaux, malgré la fatigue que la perspective d'une nuit sans sommeil ajoutait à celle d'une journée déjà bien assez longue, Lisa compatissait en réalisant pour la première fois la raison de leur air hagard et de leurs yeux creux, vides de toute émotion. Elle n'avait aucun doute que ses yeux afficheraient le même aspect cerné le lendemain.

Frémissant en apercevant l'heure à une des nombreuses horloges de la salle de presse dont elle venait de remettre en marche un serveur récalcitrant, elle se dirigeait vers la cage d'escalier pour rentrer à son bureau quand elle entendit un juron venant d'un des bureaux à peine à quelques mètres d'elle.

S'approchant en se disant que la mauvaise humeur devait forcément être causée par un utilisateur frustré, elle frappa à la porte pour annoncer sa venue.

- Puis-je vous ai... commença-t-elle en entrant.

Donnant un bref coup d'oeil à l'intérieur, elle s'arrêta net.
Bon sang! Qu'est-ce que c'est ce foutoir? Pensa-t-elle en observant, incertaine de ce qu'elle devait conclure de l'état de la petite pièce.

Bien que plongé dans une obscurité partielle, le mobilier et les objets étaient parfaitement visibles, clairement découpés en ombres chinoises par l'éclairage urbain.
Les poils de sa nuque se dressèrent instantanément en alarme. Tout était sans dessus dessous, le sol couvert de feuilles, de dossiers, de stylos... la chaise de bureau renversée.

Un cambriolage? Ici? Malgré toute la sécurité?

Posant son regard sur la seule filière encore debout, elle sentit la panique l'envahir. Un téléphone cellulaire en morceaux y était posé. Des tâches noires et luisantes visibles tout autour.

Horrifiée par sa découverte, elle allait reculer quand elle sentit brusquement une main lui saisir le bras droit avec force, tandis qu'une autre s'abattait durement sur son épaule gauche, l'entrainant dans un mouvement rapide à l'intérieur de la pièce. La porte se refermant brusquement, elle se retrouva dans une semi-obscurité terrifiante. Subitement contrainte de se retourner, déséquilibrée, le coeur battant à tout rompre, elle fut entrainée au sol quand celui qui l'avait agrippée s'effondra subitement sans la lâcher.

Tremblant de tous ses membres à la vue du corps qu'elle devina ensanglanté quand ses mains le touchèrent pour le repousser, elle se débattu comme elle pu, paniquée, le souffle saccadé par la peur, donnant des coups de pieds. Parvenue à se libérer de son emprise, elle rampa au sol, s'écartant le plus rapidement possible du corps qui ne bougeait plus, jusqu'à ce que son dos ne heurte un obstacle dur. Arrêtée soudainement dans sa progression par le bureau, elle resta là un moment terrifiée, incapable de faire le moindre mouvement.
Tentant de reprendre ses esprits en s'obligeant à respirer profondément à plusieurs reprises, elle ne pouvait quitter des yeux le corps sans vie de l'homme qui tendait son bras rigide vers elle, la main ouverte et crispée telle une serre de rapace essayant de se refermer sur sa proie.

À la limite de la surcharge émotionnelle, son cerveau lui hurlait de prendre la fuite sans tarder. Mais submergée par une peur incapacitante, elle était bien incapable d'obliger son corps à lui obéir.

Appelle la police! Allez! Réagit bon sang!

Terrorisée à l'idée de sortir à découvert et de croiser le tueur au détour d'un couloir sachant que son visage exprimait sans nul doute toute l'horreur dont elle venait d'être témoin, elle trouva suffisamment de force pour contourner le bureau à genoux. Se faisant la plus petite possible, elle s'accroupit en dessous, appliquant une main sur sa bouche pour empêcher le moindre son d'en sortir. Au-moins, elle ne voyait plus le cadavre et pourrait espérer se calmer plus facilement.

Elle commençait à peine à réussir à ralentir sa respiration quand elle entendit la porte s'ouvrir lentement. Distinguant des pas feutrés pénétrer dans la pièce, elle sursauta quand elle entendit deux détonations sourdes. Elle n'avait plus aucun doute de savoir qui venait de rentrer dans la trop petite pièce. Fermant les yeux, se mordant le poing, persuadée que sa dernière heure était venue, elle pria Dieu qu'il lui vienne en aide.

OUi c'est bien ouvert et l'equipe de macanos n'hesitera pas à te faire une revision..faut juste leur laisser un peu de temps !

Ne t'inquiète pas pour tes erreurs de parcours. On comprend.

C'est sûr que tu ne viens pas sans rien à l'atelier. Il va te falloir un peu de patience. Le temps que les mécanos et carrossiers aient fait le tour avant qu'ils te proposent un devis.
Après peut-être qu'ils mettront les mains dans le cambouis.

Nilo, blouse blanche.

C'est mieux comme ça? vive wikipedia!

Lisa Keller ainsi que deux de ses collègues, avaient une nuit entière de travail devant eux pour remettre en service les ordinateurs et serveurs qui étaient tombés, victimes d'une défaillance de leur « alimentation sans interruption » ou d'une limitation trop faible de leur autonomie lors de la panne majeur.

Tu es décidément fâchée avec le bouton Répondre des sujets que tu postes parce que ce que je viens de lire juste là au-dessus est manifestement la réponse au commentaire que je t'ai laissé sur ton texte posté dans la section Nouvelles.
Tu devrais en faire un copier/coller et aller le poster au bon endroit.

Nilo, au début ça me faisait rire.