Les Grivoises du cosmos

Les Grivoises du cosmos
me parlent la voix des singes
mimant là le coït réprouvé
ici la danse égayée de la mort

Qu'en suis-je alors de l'épouvante des choses
je me savais petit et me découvre minuscule

Je boîte l'oxygène exhumant la parole
des planètes exsangues, exigües
comme ces mains qui me frôlent
sans que j'en perçoive l'électrique

Dès lors, de l'or et de l'argent
je déchire les lumières et le chaos
vierge de toute dérision
me rappelle aux murmures du silence

Que n'en suis-je plutôt convaincu de savoir l'adresse
des colonnes étouffées par des plaintes ombrageuses
Que n'en pourrais-je entreprendre ces si longs arpents
maintenant tapi dans l'obscurité des fracas muets

Aux hasards inconcevables des logiques confidentielles
je souffre de ces lieux aussi lointains qu'architecturés
en des tapisseries étoilées et contraintes du champ
j'affronte la science imaginaire et, confusément,
je dors de l'arithmétique de la pierre et du vol des systèmes

Cette fois tes mots "compliqués" me parlent..va savoir ! j'aime!

C'est du LC assez classique, le jazz en moins, si ce n'est dans le rythme.
Et en tant que tel c'est bon.

Nilo, all stars.

"vol des systèmes", charmante ambiguïté... ça me plaît.

Tombées en bas du Mur à Dédé ces "Grivoises de cosmos" méritent qu'on les remette au firmament.

Nilo, étoile défilante.