Au dessus de ces lignes

Je pourrais m'y coller,
à redessinner ma destinée
Ou même m'isoler;
Ma camisole, mon mausolée
Tombeau ouvert au pied de ton peuplier.

Tes bras immenses me protèges,
Mais ma mémoire se retourne sans cesse ;
Nous valsons dans les prés sous la neige
En attendant une autre messe,
Une autre prouesse.

L’avenir s’engage sous le ciel dégagé,
Ils s’en vont les nuages et ma fièvre enragée
Qui montait les étages dans ma tête encagée,
Où trônaient mes sentiments, ressentis empagés.

Nécessité poussée aux limites de l’absurde,
C’est dans mes cahiers où mon âme se dénude
Tant d’arbres arrachés pour la forêt de lassitude
Assassin passionné, je tues mes habitudes.

Et je t’épargne puisque j’aime ta routine,
Notre danse infinie, infiniment intime.
Nous tournons ensemble
Sous l’oeil de notre film,
Au-dessus de ces lignes

Une belle déclaration avec une recherche d'images touchantes.

Sylvie

Autres messes, autres prouesses... l'espoir fait vivre.