Le vin

Allons mes bons amis, goûtez cette boisson
Commandez-la sans faute, appelez le garçon
Achetez une bouteille pour tromper votre ennui
Et buvez-la cul-sec, mais ce n’est pas gratuit :

Si vous en abusez, vous serez son esclave
Et vous irez sombrer, imitant une épave
Dans les bouges malsains qui fourmillent au port
Et vous resterez là en pleurant vos remords.

Ainsi sont faits les hommes, cherchant toujours l’ivresse
Dans le vin – ou ailleurs ; oubliant la sagesse
Alors que le plaisir, si simple en vérité
Nait de mille passions, ou bien du farniente.

Premier diagnostic, comme ça, à la louche :
Commandez-la sans faute, appelez le garçon (13)
Achetez une bouteille pour tromper votre ennui (14)
Ainsi sont faits les hommes, cherchant toujours l’ivresse (13)
Et Dieu que ce dernier vers
Nait de mille passions, ou bien du farniente
est déséquilibré.
Mais passage au marbre ne signifie pas équilibrage des pneus.

Nilo, le diagnostic est gratuit.

J'apprends doucement mais sûrement!

J'ai fait une intrusion dans l'atelier et ce n'est pas moi qui pourrais corriger ton texte
mais ce dernier "verre" :
"Nait de mille passions, ou bien du farniente. " me semble malvenu

Prends-le en toute amitié

H.

Oui, chez moi le dernier vers est toujours inattendu
J'essayerai de me calmer un peu

Qu'il soit "malvenu" ou pas n'est pas le problème. Il vient comme il veut, ou plutôt comme TU veux.
Simplement il est "malécrit". Il sonne mal.

Nilo, diphtongues, diérèses synérèses et accents toniques.

Vous voyez Nilo, je suis "malvenue" pour toucher aux textes des autres !
Je me le tiens pour dit !

H.

Ma remarque ne s'adressait pas à vous H. mais à l'auteur.
Ce vers est effectivement "malvenu" car "malécrit".

Nilo, mise au point.

Sans vouloir etre contrariante, moi, je n'ai accroché sur rien à la lecture. Je ne compte jamais, mais je m'attache au rythme, et j'ai trouvé que "ça le faisait"".

Lalou nulle en maths

Id'aime, nul en maths; en revanche, pour ma part, jamais cul-sec, le vin...