ماطماطة

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Discret sous le feuillage
l'oasis abreuve le désert

je n'entends rien!

Même nue sous ma peau
A l'ordre de la chose
Telle ouverte au passage
Moi...face à ce coeur qui montre
Apportant le grain jaune
Tous ces regards d'épices
Avides d'un sourire

Les palmes dorment en paix
Kelb... l'oeil aux aguets
grotte de sable, les conteurs d'eau absents
fantôme du ciel protecteur
La demeure

Et cette montagne respire
de ses poumons humains
les souvenirs cachés
ce paysan lointain
qui foulait à dos d'âne
la forme de sa main.


Sylvie Girardot
ماطماطة le 29/10/2010

Belle évocation de ماطماطة vu et raconté par Sylvie.
Je ne connais pas la Tunisie mais je me devais d'être là.

Nilo, mots voyages.

C'est beau!

Rien à dire. Bisous ma (ou notre) Jonq

Pic

Toute la poésie d'un endroit, d'un moment...
Tu as su trouver les mots pour le dire et le partager

Merci ma Belle

A bientôt

H.

oui, évocation sensible, grain doux, une main qui plonge dans le sable...

J'ai aimé ton voyage
Le respect des mots justes, les couleurs rares mais uniques qui donnent le sens de marche
Se fondre dans le paysage

Dam.

Il paraît que le désert nous rend à nous-même...Alors ce voyage " nue sous la peau " est réussi.

Je ne connais pas non plus ce genre de paysage, mais, comme dans les autres commentaires,
je dirai que c'est beau. Le désert et l'eau, ça va ensemble : alors, limpidité de ton poème.

Merci à vous



Sylvie

Ce poème est en tête lors d'une recherche sur "ماطماطة" :

http://www.google.fr/search?q=%D9%85%D8%A7%D8%B7%D9%85%D8%A7%D8%B7%D8%A9

Putain, on est trop forts sur Macadam.
Moi j'suis en troisième position sur une recherche interview syndicaliste
et en tête sur une recherche syndicaliste anonyme
(profitez-en, ça durera pas)
Au fait Sylvie, j'l'ai bien aimé ton poème. Ca m'rappelle quand Papy me parle du sable et du désert...

Dédé.

Merci à tous les 2

Hé le lien!!

Sylvie

le texte est équilibré, harmonieux. un grand plaisir a cette lecture.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Six-septième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Et cette montagne respire
de ses poumons humains
les souvenirs cachés


c'est beau cette image-là !

pour un peu on entendrait les chameaux blatérer