Eternalitys

Je suis éternelle


Les secondes s’effritent, immuables
je suis éternelle

L’anarchie du vide, l’espace sans infini,
l’immansuétude l’immensité raisonne

Une larme sans pudeur, je suis éternelle.
Un cri sans écho, je suis éternelle.

Quintessence du néant … et ce jardin de rose
J’ai oublié de respirer, le rêve n’existe plus
Je suis éternelle.

Ha! enfin...le plaisir de te lire et de voir que le temps a bien aiguisé ta plume.

Un poème que j'aime par sa légèreté et cette envie d'exister.

Merci d'être à nouveau parmi nous



Sylvie

En retour en effet.
Avec du nouveau, une écriture plus libre il semble. Mais liberté n'est pas licence, fais attention à ne pas te laisser aller à la facilité.

Nilo, le rêve d'éternité existe encore.

Je suis content il y a tout un tas de mots compliqués !

Ôter l'infini de l'espace, ne serait-ce pas, soit :

- le rendre fini, tout au moins lui redonner l'idée d'avoir sa propre finitude, d'être en soi le commencement et la fin au même instant. Ce qui en y réfléchissant lui donne un caractère immortel. Car tu ne saurais être éternelle dans un espace et un temps mortels. N'est-ce pas ?

- ou simplement le rendre fini, potentiellement fini, et dans ce cas tu te goures. Car tu ne pourras être éternelle dans un espace fini. Quoi que... si l'espace est fini ce n'est pas forcément à dire que le temps l'est également. Donc non, tout ça peut se tenir.