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Croyons-nous ?
3 participants
Macadam :: MacadaTextes :: MacadEpitres
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Croyons-nous ?
Pour commencer, il est vrai que nous pourrions nous poser cette question, tant bien des fois nos croyances semblent menacées par une espèce de hasard évident, fondant sur la subjectivité de ce qui nous interpèle, et nous pousse à bien vouloir en accepter les conditions. Nous pourrions dire que nous acceptons des conditions en croyant, certes, celles de nos croyances, mais aussi que nous acceptons celles qui font intervenir la croyance, et que la croyance est sensée canaliser et adopter d'une manière pensée et donc civilisée. La croyance ; solution définitive ou affaire de compromis perpétuels ?
Car il est vrai que l'homme a besoin de stabilité. Mais il a aussi besoin d'avenir ! Dans ce cas, comment se garantir un avenir, et de surcroît un avenir en équilibre avec le moment présent, tout en prenant en considération les besoins différents selon les époques, et selon les gens ? Comment être en constante évolution, sans rompre avec la continuité de l'homme ? Je répondrais bien en disant qu'il faut bien croire ! Croire possèderait alors un pouvoir instinctif, et il n'y aurait alors pas de croyance sans une certaine dimension visionnaire dans l'établissement de celle-ci. Cela pose la question de se demander si la première réaction, le premier choix, est toujours le bon, ou, au contraire, si la croyance est plus une affaire de maturation des idées.
Posons la question de savoir de quoi avons-nous besoin pour croire. Dans ce cas, nous dirions d'abord que nous avons besoin d'un sujet, de sujets ! et de circonstances qui appellent à un besoin de croire. De personnes, et de problématiques, car si nous avons besoin de croire, c'est que nous avons besoin de quelque chose qui n'est pas encore là ; d'où la croyance, et d'où la réponse à ces problématiques, qui l'utilise. Et ceci commence à devenir alors assez paradoxal. Car, en effet, nous pourrions dire qu'il n'y a pas de croyance sans faire état de la certitude, que les chosent qui se passent, se passent, et dans ce cas là nous dépassent. Donc, je dirais que pour croire il faut d'abord être sûr.
Il faut aussi donc, être sûr que la problématique existe. Qu'elle est réelle, et que nous pouvons en mesurer les sinuosités et les adresses.
Le problème maintenant est donc de savoir comment être sûr. Et de là émerge à présent l'importance des rapports entre les idées et entre les hommes. L'importance des rapports justes causes justes conséquences. L'importance de la cohérence. Cohérence qui d'ailleurs fait intervenir la croyance elle-même. Pourquoi ? Parce que pour être cohérent il faut savoir ce que l'on veut ; le problème c'est que nous ne savons pas ce que nous voulons, puisque nous ne l'avons pas encore obtenu, et c'est d'ailleurs pour cela que nous voulons. Dans ce cas sur quoi se baserait le vouloir, si ce n'est sur une affabulation de l'esprit, une croyance. Puis, on obtient, ou on n'obtient pas. Et alors dans ce cas ? la croyance avait-elle vu juste, ou pas ? La réponse vient avec la cohérence, ou plutôt l'instinct de cohérence, cette faculté rapide, inée et non réfléchie, qui veut que tout homme sache déjà ce qu'il veut avant de le vouloir, sans le savoir. Nous pouvons dire alors que pour être bien sûr, il faut certes bien être sûr, mais il faut aussi ne pas se braquer de raison automatique, de préceptes inculqués sans en avoir été au courant, et ainsi se détacher de nos potentiels réflexes qui, en ayant l'air naturel, sont en réalités très pensés et très conditionnés, par des choses que nous ignorons sans doute.
Être sûr est un mélange de rationnel ; de retour sur soi par soi, et de légèreté dans l'acte de pensée, puis l'acte en lui-même ; de réeducation au réflexe sans influence.
La croyance se base beaucoup sur l'état d'être sûr, et donc sur la certitude, comme nous l'avons vu plus haut. C'est en vérité quelque chose de très rationnel. Car pour croire il faut bien savoir. L'homme est un être d'avenir, aussi il passe son temps à le construire, mais bien avant cela, à le penser, ce qui est peut être une erreur, car la réflexion est un outil et non une fin en soi. Quand la réflexion devient une fin en soi, c'est que ce n'est plus tout à fait rationnel, et commence même à devenir un peu spirituel et détaché de la réalité. L'homme est aussi un être cohérent, car jusqu'à la fin de la vie d'un homme, tout dans son existence s'adresse et répond à tout. L'idée d'avenir et l'idée de cohérence des rapports humains font naître à leur tour l'idée d'adaptation, ou adaptabilité. La croyance alors semble être l'outil qui permet de s'adapter en permanance. Elle se base sur la certitude, ou état des cohérences, et l'incertitude ou avenir.
L'homme, lui, ne s'arrêtera jamais de s'adapter ; il ne s'arrêtera donc jamais de croire ... jusqu'au jour où ce à quoi il s'est adapté le fera mourir. L'adaptation n'est jamais vraiment l'adaptation ...
Car il est vrai que l'homme a besoin de stabilité. Mais il a aussi besoin d'avenir ! Dans ce cas, comment se garantir un avenir, et de surcroît un avenir en équilibre avec le moment présent, tout en prenant en considération les besoins différents selon les époques, et selon les gens ? Comment être en constante évolution, sans rompre avec la continuité de l'homme ? Je répondrais bien en disant qu'il faut bien croire ! Croire possèderait alors un pouvoir instinctif, et il n'y aurait alors pas de croyance sans une certaine dimension visionnaire dans l'établissement de celle-ci. Cela pose la question de se demander si la première réaction, le premier choix, est toujours le bon, ou, au contraire, si la croyance est plus une affaire de maturation des idées.
Posons la question de savoir de quoi avons-nous besoin pour croire. Dans ce cas, nous dirions d'abord que nous avons besoin d'un sujet, de sujets ! et de circonstances qui appellent à un besoin de croire. De personnes, et de problématiques, car si nous avons besoin de croire, c'est que nous avons besoin de quelque chose qui n'est pas encore là ; d'où la croyance, et d'où la réponse à ces problématiques, qui l'utilise. Et ceci commence à devenir alors assez paradoxal. Car, en effet, nous pourrions dire qu'il n'y a pas de croyance sans faire état de la certitude, que les chosent qui se passent, se passent, et dans ce cas là nous dépassent. Donc, je dirais que pour croire il faut d'abord être sûr.
Il faut aussi donc, être sûr que la problématique existe. Qu'elle est réelle, et que nous pouvons en mesurer les sinuosités et les adresses.
Le problème maintenant est donc de savoir comment être sûr. Et de là émerge à présent l'importance des rapports entre les idées et entre les hommes. L'importance des rapports justes causes justes conséquences. L'importance de la cohérence. Cohérence qui d'ailleurs fait intervenir la croyance elle-même. Pourquoi ? Parce que pour être cohérent il faut savoir ce que l'on veut ; le problème c'est que nous ne savons pas ce que nous voulons, puisque nous ne l'avons pas encore obtenu, et c'est d'ailleurs pour cela que nous voulons. Dans ce cas sur quoi se baserait le vouloir, si ce n'est sur une affabulation de l'esprit, une croyance. Puis, on obtient, ou on n'obtient pas. Et alors dans ce cas ? la croyance avait-elle vu juste, ou pas ? La réponse vient avec la cohérence, ou plutôt l'instinct de cohérence, cette faculté rapide, inée et non réfléchie, qui veut que tout homme sache déjà ce qu'il veut avant de le vouloir, sans le savoir. Nous pouvons dire alors que pour être bien sûr, il faut certes bien être sûr, mais il faut aussi ne pas se braquer de raison automatique, de préceptes inculqués sans en avoir été au courant, et ainsi se détacher de nos potentiels réflexes qui, en ayant l'air naturel, sont en réalités très pensés et très conditionnés, par des choses que nous ignorons sans doute.
Être sûr est un mélange de rationnel ; de retour sur soi par soi, et de légèreté dans l'acte de pensée, puis l'acte en lui-même ; de réeducation au réflexe sans influence.
La croyance se base beaucoup sur l'état d'être sûr, et donc sur la certitude, comme nous l'avons vu plus haut. C'est en vérité quelque chose de très rationnel. Car pour croire il faut bien savoir. L'homme est un être d'avenir, aussi il passe son temps à le construire, mais bien avant cela, à le penser, ce qui est peut être une erreur, car la réflexion est un outil et non une fin en soi. Quand la réflexion devient une fin en soi, c'est que ce n'est plus tout à fait rationnel, et commence même à devenir un peu spirituel et détaché de la réalité. L'homme est aussi un être cohérent, car jusqu'à la fin de la vie d'un homme, tout dans son existence s'adresse et répond à tout. L'idée d'avenir et l'idée de cohérence des rapports humains font naître à leur tour l'idée d'adaptation, ou adaptabilité. La croyance alors semble être l'outil qui permet de s'adapter en permanance. Elle se base sur la certitude, ou état des cohérences, et l'incertitude ou avenir.
L'homme, lui, ne s'arrêtera jamais de s'adapter ; il ne s'arrêtera donc jamais de croire ... jusqu'au jour où ce à quoi il s'est adapté le fera mourir. L'adaptation n'est jamais vraiment l'adaptation ...
etcetera- MacadAdo
- Messages : 112
Date d'inscription : 05/05/2011
Age : 39
Localisation : Bondy, Seine-Saint-Denis
Re: Croyons-nous ?
Dans le cadre de Mon Concours pour moi tout seul j'ai décidé de pas me poser de questions, et tant pis si ça va pas faire ressortir que des trucs brillants...
Mais on sait jamais, peut-être que des perles ont échappé à l'œil acéré des promeneurs du Macadam.
Dédé.
Mais on sait jamais, peut-être que des perles ont échappé à l'œil acéré des promeneurs du Macadam.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Croyons-nous ?
Jolie diatribe!
Moi je crois qu'il faut croire que c'est nécessaire de se poser des questions.
Qui croire? Que croire? Pourquoi croire? Comment croire? Quand croire? Où croire??
et peut-être, après avoir trouvé une réponse à toutes ces questions, croire en qui? ou en quoi?
Et puis, est-ce vraiment nécessaire de connaître la réponse à nos interrogations?
Je crois que oui... ou peut-être que non.
Myrrha
Moi je crois qu'il faut croire que c'est nécessaire de se poser des questions.
Qui croire? Que croire? Pourquoi croire? Comment croire? Quand croire? Où croire??
et peut-être, après avoir trouvé une réponse à toutes ces questions, croire en qui? ou en quoi?
Et puis, est-ce vraiment nécessaire de connaître la réponse à nos interrogations?
Je crois que oui... ou peut-être que non.
Myrrha
Myrrha-El- MacaDeb
- Messages : 17
Date d'inscription : 01/09/2011
Macadam :: MacadaTextes :: MacadEpitres
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