Coquillage

Sur la grève de tes silences

Mes vagues se meurent

Doucement

Mes élans s ‘étiolent

Mes espoirs s’échouent

Mes doutes s’installent

Et le temps se compte

J’avais tes marées

Caressant mes cailloux

Les roulant lascivement

Polissant mes angles

Je roulais et m’enroulais de toi

Et tous ces mots

Gouttes d’eau salines

Tarissaient l’absence

Et lui donnaient un goût

J’avais tes coquillages

Nacre de nos demains liés

Accrochés à nos regards

apnée de nos vies blasées

Mes pensées sombrent dans le vide

Juste un léger écho me revient

Un écho lointain qui s’échoue

Depuis ta main sur mon sein

Et les algues poussent

Enchevêtrant les douceurs

Sous un amas de mousse

Il est ou ton cœur ?

Noyé dans l’absinthe

Dans lequel tu te coules

Me revient la froide langueur

Du passé sous les houles

Solitaires de nos peurs..

Et je déteste cette moiteur

Cette tiédeur là me déroute

Je m’évapore comme une goutte

Sans un ressac

Sans même un bruit

Juste une larme

Juste une goutte

Et je me referme, mon cœur.

Belle langueur d'un manque douloureux.
Une remarque cependant, je n'aime pas ce saut de ligne systématique.

Nilo, marée basse.

Tu sales mes larmes, textes toujours aussi profonds mais emplis de tristesse.

Dit si finement avec ton cœur, j'en reste émue.

La douceur et le chagrin s'entremêlent, avec délicatesse. Délicat. Le mot juste.

Z.

Beaucoup d'amertume, de coquillages et crustacés, sur cette plage, Aline euh... Lalou Mais le tracé est fin, et léger.
Messaline

Douceur et mélancolie presque tranquille, trés agréable à lire en tout cas,

Swann,

Merci à tous d'être passé .
Le message est passé en tout cas.

Les coeurs à marée basse un jour amarront-ils en haute mer, enfin ?

comme tu dis ratoune...enfin?

très beau coquillage, Lalou
fin, nacré, irisé empli de mots que j'aime et que je comprends ...
Yzaé

J'ai ramassé un coquillage...

UNIQUE!

Sylvie

Missing

Nilo, ce qui est fait n'est plus à faire.