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Les nazis.
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Les nazis.
c'est un homme.
il a un fusil qui s'appelle mélancolie.
une voix comme un cor de chasse.
c'est une femme qui parle de cet homme
et qui dit
comme c'est bizarre d'être chasseur
on tue des bêtes
lui qui aime tant les bêtes
et elle demande à l'homme pourquoi il tue.
l'homme lui répond
il dit qu'un fusil quelque soit son nom
c'est fait pour tuer
et s'il fallait que les bêtes survivent
elles auraient eu de quoi se défendre.
alors la femme s'en va
elle entend au loin les échos de la voix de cuivre
les coups de feu tirés
et puis les râles des bêtes et elle dit
les poètes sont des nazis.
Z 15 10 12
il a un fusil qui s'appelle mélancolie.
une voix comme un cor de chasse.
c'est une femme qui parle de cet homme
et qui dit
comme c'est bizarre d'être chasseur
on tue des bêtes
lui qui aime tant les bêtes
et elle demande à l'homme pourquoi il tue.
l'homme lui répond
il dit qu'un fusil quelque soit son nom
c'est fait pour tuer
et s'il fallait que les bêtes survivent
elles auraient eu de quoi se défendre.
alors la femme s'en va
elle entend au loin les échos de la voix de cuivre
les coups de feu tirés
et puis les râles des bêtes et elle dit
les poètes sont des nazis.
Z 15 10 12
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Les nazis.
Un poème qui m'a surpris.
Mais la chute est magistrale et donne un grand coup de poing aux vers qui la précèdent.
Mais la chute est magistrale et donne un grand coup de poing aux vers qui la précèdent.
Re: Les nazis.
C'est vrai - très surprenant et pas très "poétique" mais il porte sur son dos un message! Alors, les poètes, que diront nous à tout cela ?
Cordialement Solweig
Cordialement Solweig
solweig- MacadMalade
- Messages : 499
Date d'inscription : 05/09/2009
Age : 75
Localisation : Szczecin/Sablé-sur-Sarthe
Re: Les nazis.
Surpris aussi.
'l'homme lui répond
il dit qu'un fusil quelque soit son nom
c'est fait pour tuer
et s'il fallait que les bêtes survivent
elles auraient eu de quoi se défendre.'
La réponse est non moins surprenante (mais c'est un 'nazi', elle a raison. Sauf à la fin! (pfft)
Dam.
'l'homme lui répond
il dit qu'un fusil quelque soit son nom
c'est fait pour tuer
et s'il fallait que les bêtes survivent
elles auraient eu de quoi se défendre.'
La réponse est non moins surprenante (mais c'est un 'nazi', elle a raison. Sauf à la fin! (pfft)
Dam.
Re: Les nazis.
" Quel que soit son nom "...
Et surtout quel que soit le non.
Pas du tout " emballée " par la chute dont je ne saisis pas la métaphore...
Et surtout quel que soit le non.
Pas du tout " emballée " par la chute dont je ne saisis pas la métaphore...
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Les nazis.
Très beau. Et il ne faut pas nécessairement que ce vers médaille soit une cause ou une conséquence du texte, il peut n'être qu'une pensée indépendante de l'auteur. La poésie actuelle s'amuse beaucoup à donner des titres sans rapports avec ses textes. Oui le texte fait songer à du Prévert. Beaucoup de soin.
zanzibar- MacaDeb
- Messages : 13
Date d'inscription : 13/07/2012
Re: Les nazis.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai bien aimé ce poème et quand je le relis je ne sais toujours pas pourquoi, je l'aime encore ! (pas envie de réfléchir je me fie à mon intuition)
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Les nazis.
20 Décembre 42, un militaire de haut rang s’avance lentement, il passe l’air dédaigneux et s’apprête à entrer dans la seule boulangerie de l’un de ces petits villages du Nord de la France en guerre. C’est au moins vingt personnes et qui agglutinés, attendent enfin leur tour dans un silence de mort. Ils forment sagement une longue file d’attente, transits de froid et de faim, comme de peur. Peur, face à l’occupation allemande, avec ce haut gradé au regard de glace, qui à présent la représente. Il semble peu soucieux de la patience de ces pauvre gens. Mais une femme dans la file ose, elle l’interpelle !
- Eh vous ! Vous ne pouvez pas faire la queue comme tout l’monde ?
- Matame, fous zêtes f’vaincus !
- Oui ! ben avec le tiens ça fera 21 !
D’où éclate, on s’en doute, un énorme fou rire…
Le Militaire la regarde, hésite encore un peu, avant de lui répondre. Puis il lui lance ; Madame, une nation telle que la notre, est faite pour tuer, violer, torturer, assassiner, cadavérer les étranger, organiser des rafles, et mettre du charbon dans chaque train de marchandises disponible," Eté comme hivers", afin de mettre dans des camps, et quelque soit leur âge, les gitans, les pd, les arabes et les noirs et enfin tous les Juifs de notre belle planète. En ajoutant pour alibi avec son accent d’outre Rhin; Et s'il fallait que ces peuples survivent, ils auraient eux sans aucun doute, de quoi se défendre.
Elle de répondre, en silence! Ah fous les NaSSis, « Zét té zacrés cons de boé-tiens » Heureuzzement, que fous ne rézerfvez pas le même sÔrt, aux po-è-tes de merde !
- Eh vous ! Vous ne pouvez pas faire la queue comme tout l’monde ?
- Matame, fous zêtes f’vaincus !
- Oui ! ben avec le tiens ça fera 21 !
D’où éclate, on s’en doute, un énorme fou rire…
Le Militaire la regarde, hésite encore un peu, avant de lui répondre. Puis il lui lance ; Madame, une nation telle que la notre, est faite pour tuer, violer, torturer, assassiner, cadavérer les étranger, organiser des rafles, et mettre du charbon dans chaque train de marchandises disponible," Eté comme hivers", afin de mettre dans des camps, et quelque soit leur âge, les gitans, les pd, les arabes et les noirs et enfin tous les Juifs de notre belle planète. En ajoutant pour alibi avec son accent d’outre Rhin; Et s'il fallait que ces peuples survivent, ils auraient eux sans aucun doute, de quoi se défendre.
Elle de répondre, en silence! Ah fous les NaSSis, « Zét té zacrés cons de boé-tiens » Heureuzzement, que fous ne rézerfvez pas le même sÔrt, aux po-è-tes de merde !
Re: Les nazis.
Tu enfonces un peu des portes ouvertes. A mon sens...
Amitiés.
Picastel
Amitiés.
Picastel
Picastel- MacadAdo
- Messages : 103
Date d'inscription : 08/09/2009
Age : 43
Localisation : paris
Re: Les nazis.
Bon, je demanderai à Z de me faire une explication de texte... Mais le connaissant (un peu tout de même!) il y a surement autre chose que la provoc. A suivre.
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
re
Je reviens sur ce poème que j'avais lu bien entendu mais sans laisser de commentaire.
Et pourtant il y a beaucoup à dire ici. Je m'explique.
Pour ma part le titre est bien choisi même si le rapprochement poète/nazi peut faire pâlir. Le sujet qui nous est présenté relève de l'intrigue, d'une enquête en somme. On ne saisit pas d'emblée la signification de la sentence finale qui pulvérise à mon sens le mythe du poète romantique : les poètes sont des nazis. Il n'y a pas de provocation gratuite de la part de l'auteur ni une volonté de créer le buzz. Il faut voir les choses autrement.
Je pense que ce chasseur dont parle cette femme est en fait un poète. Voilà le paradoxe de ce poème en forme de fable. Comment un poète peut-il s'adonner à ce genre de pratique ? Comment peut-il tuer l'innocence alors même qu'il se situe par sa volonté d'écrire du côté de la vie et de l'amour ? Comme dirait l'autre : L'habit ne fait pas le moine ou le saint et bien souvent on se trompe amèrement en songeant que le poète est avant tout un être dépourvu de toutes cruautés ou de sens infects. Qu'ils soient d'origine féminine ou masculine, qu'importe ! En cela et comme dans toutes les espèces vivantes sur cette planète, il est des poètes qui tuent pour assouvir leur soif de sang et d'autres qui meurent pour accéder à une certaine paix.
L'art est avant tout une affaire de sens. Quant à la moralité...
Bonne année Z. et que celle-ci soit la plus rebelle de toutes !
Et pourtant il y a beaucoup à dire ici. Je m'explique.
Pour ma part le titre est bien choisi même si le rapprochement poète/nazi peut faire pâlir. Le sujet qui nous est présenté relève de l'intrigue, d'une enquête en somme. On ne saisit pas d'emblée la signification de la sentence finale qui pulvérise à mon sens le mythe du poète romantique : les poètes sont des nazis. Il n'y a pas de provocation gratuite de la part de l'auteur ni une volonté de créer le buzz. Il faut voir les choses autrement.
Je pense que ce chasseur dont parle cette femme est en fait un poète. Voilà le paradoxe de ce poème en forme de fable. Comment un poète peut-il s'adonner à ce genre de pratique ? Comment peut-il tuer l'innocence alors même qu'il se situe par sa volonté d'écrire du côté de la vie et de l'amour ? Comme dirait l'autre : L'habit ne fait pas le moine ou le saint et bien souvent on se trompe amèrement en songeant que le poète est avant tout un être dépourvu de toutes cruautés ou de sens infects. Qu'ils soient d'origine féminine ou masculine, qu'importe ! En cela et comme dans toutes les espèces vivantes sur cette planète, il est des poètes qui tuent pour assouvir leur soif de sang et d'autres qui meurent pour accéder à une certaine paix.
L'art est avant tout une affaire de sens. Quant à la moralité...
Bonne année Z. et que celle-ci soit la plus rebelle de toutes !
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Les nazis.
Une question vient tout de même à l'esprit, même si elle ne plait pas. Pourquoi n'y aurait-il pas de nazis poètes?
pierre_b- MacadAdo
- Messages : 151
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 68
Re: Les nazis.
Merci pour vos commentaires! Je n'en avais vu quasiment aucun, d'habitude ma boîte mail m'avertit des commentaires et elle m'a fait défaut ce coup-là.
Et très sobrement, pour dire deux mots sur ce texte : j'écris souvent sur une impulsion, c'était le cas ici. J'avais à deux jours d'intervalle été 'attaqué' sur d'anciens poèmes où l'on me reprochait à peu-près la même chose : un 'fanatisme' de la création, une sorte de surélévation du créateur à je ne sais quel rang obscène loin au-dessus des autres. Une critique violente de Juego y Libertad notamment, on m'a reproché l'arrogance du texte, l'attaque systématique de tout ce qui n'est pas 'créateur', bref : je prends toutes les critiques avec attention, ça m'a fait réfléchir et j'ai eu peur d'avoir effectivement donné aux créateurs, à cause de mon amour de la création, un rôle 'divin' ridicule.
Juste après j'ai repensé au Mythe de Sisyphe de Camus et à sa théorie des juges-pénitents : soit ces personnes qui, après s'être copieusement flagellés eux-mêmes, considèrent comme acquis le droit de juger l'humanité. J'ai là aussi réalisé que c'était le cas pour nombre de mes textes.
En bref, l'idée de ce texte était simple : le créateur n'a pas le droit, sous prétexte d'une mélancolie omnipotente, de s'en servir comme d'une arme contre ceux qui ne la ressentent pas. Ce n'est ni un dieu, ni un être supérieur ; tout au plus un démiurge - au sens de Jérôme Ferrari dans le Sermon sur la Chute de rome - qui s'enferme dans le pauvre royaume qu'il a bâtit et finit un jour ou l'autre par le détruire, par arrogance. Ce vers final (qui a d'ailleurs été écrit le premier) était un électrochoc pour me rappeler que la poésie n'est synonyme ni de pureté, ni de supériorité, et ne permet en aucun cas de se prétendre 'leader' de quoi que ce soit. Il vise simplement à démystifier, pas à provoquer gratuitement.
Merci encore pour vos réactions !
Z.
Et très sobrement, pour dire deux mots sur ce texte : j'écris souvent sur une impulsion, c'était le cas ici. J'avais à deux jours d'intervalle été 'attaqué' sur d'anciens poèmes où l'on me reprochait à peu-près la même chose : un 'fanatisme' de la création, une sorte de surélévation du créateur à je ne sais quel rang obscène loin au-dessus des autres. Une critique violente de Juego y Libertad notamment, on m'a reproché l'arrogance du texte, l'attaque systématique de tout ce qui n'est pas 'créateur', bref : je prends toutes les critiques avec attention, ça m'a fait réfléchir et j'ai eu peur d'avoir effectivement donné aux créateurs, à cause de mon amour de la création, un rôle 'divin' ridicule.
Juste après j'ai repensé au Mythe de Sisyphe de Camus et à sa théorie des juges-pénitents : soit ces personnes qui, après s'être copieusement flagellés eux-mêmes, considèrent comme acquis le droit de juger l'humanité. J'ai là aussi réalisé que c'était le cas pour nombre de mes textes.
En bref, l'idée de ce texte était simple : le créateur n'a pas le droit, sous prétexte d'une mélancolie omnipotente, de s'en servir comme d'une arme contre ceux qui ne la ressentent pas. Ce n'est ni un dieu, ni un être supérieur ; tout au plus un démiurge - au sens de Jérôme Ferrari dans le Sermon sur la Chute de rome - qui s'enferme dans le pauvre royaume qu'il a bâtit et finit un jour ou l'autre par le détruire, par arrogance. Ce vers final (qui a d'ailleurs été écrit le premier) était un électrochoc pour me rappeler que la poésie n'est synonyme ni de pureté, ni de supériorité, et ne permet en aucun cas de se prétendre 'leader' de quoi que ce soit. Il vise simplement à démystifier, pas à provoquer gratuitement.
Merci encore pour vos réactions !
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Les nazis.
Je viens de terminer "le sermon sur la chute de Rome" de Ferrari. C'est un très bon livre au début, on y trouve une manière de poser les phrases longues, de les asseoir de vous y tenir suspendu jusqu'à leur fin, loin après le début...
Les personnages y ont un corps ainsi qu'une épaisseur de caractère.
Mais voilà bientôt la fin, qui se pointe d'un coup, alors qu'on la voit venir de loin, tellement qu'on n'y croyait pas, qu'on se disait il va pas finir comme ça en eau de boudin... et bien si. Il termine et on reste là à se demander si sur la fin il n'était pas pressé par son éditeur.
Alors bon, il y fourgue le sermon sur la chute de Rome et Augustin, le Saint homme, lui donne un coup de main pour terminer sans que ça se voie, un peu la queue entre les jambe. Enfin, je trouve.
Les personnages y ont un corps ainsi qu'une épaisseur de caractère.
Mais voilà bientôt la fin, qui se pointe d'un coup, alors qu'on la voit venir de loin, tellement qu'on n'y croyait pas, qu'on se disait il va pas finir comme ça en eau de boudin... et bien si. Il termine et on reste là à se demander si sur la fin il n'était pas pressé par son éditeur.
Alors bon, il y fourgue le sermon sur la chute de Rome et Augustin, le Saint homme, lui donne un coup de main pour terminer sans que ça se voie, un peu la queue entre les jambe. Enfin, je trouve.
pierre_b- MacadAdo
- Messages : 151
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 68
Re: Les nazis.
Un joli texte, tout en distance.
(une coquille; "quel que" pas quelque, pour le fusil.)
(une coquille; "quel que" pas quelque, pour le fusil.)
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: Les nazis.
Tu écris mieux que la plupart des gens, et tu es celui que je préfère lire.Zlatko a écrit:J'avais à deux jours d'intervalle été 'attaqué' sur d'anciens poèmes où l'on me reprochait à peu-près la même chose : un 'fanatisme' de la création, une sorte de surélévation du créateur à je ne sais quel rang obscène loin au-dessus des autres. Une critique violente de Juego y Libertad notamment, on m'a reproché l'arrogance du texte
Ce n'est pas de l'arogance, c'est du perfioctionnisme... on peut appeller ça s'écouter écrire aussi, ça y ressemble probablement et c'est très bien : ceux qui s'écoutent écrire choisissent les mots plus méticuleusement.
Nous jugeons tous l'humanité, c'est ce qui fait de nous des animaux pensantZlatko a écrit:Juste après j'ai repensé au Mythe de Sisyphe de Camus et à sa théorie des juges-pénitents : soit ces personnes qui, après s'être copieusement flagellés eux-mêmes, considèrent comme acquis le droit de juger l'humanité. J'ai là aussi réalisé que c'était le cas pour nombre de mes textes.
Et tes textes coups de poings, jugés arrogants ou non, sont aussi esthétiques que sensés, deux qualités que j'aime savourer.
Contre ceux qui ne la ressentent pas, non - même si la tentation est parfois aigüe, notamment en politique - mais taper dans la chevrotine, c'est parfois presque une thérapieZlatko a écrit:En bref, l'idée de ce texte était simple : le créateur n'a pas le droit, sous prétexte d'une mélancolie omnipotente, de s'en servir comme d'une arme contre ceux qui ne la ressentent pas.
C'est vraiZlatko a écrit:Ce n'est ni un dieu, ni un être supérieur ; tout au plus un démiurge - au sens de Jérôme Ferrari dans le Sermon sur la Chute de rome - qui s'enferme dans le pauvre royaume qu'il a bâtit et finit un jour ou l'autre par le détruire, par arrogance. Ce vers final (qui a d'ailleurs été écrit le premier) était un électrochoc pour me rappeler que la poésie n'est synonyme ni de pureté, ni de supériorité, et ne permet en aucun cas de se prétendre 'leader' de quoi que ce soit. Il vise simplement à démystifier, pas à provoquer gratuitement.
Pour ce qui est du texte, j'ai su l'aimer, moins que les autres car la contine n'est pas forcément à mes yeux d'une profondeur qui rivaliseraient avec le grand canyon
Mais pour ce qui est de la présentation, moins rythmique qu'à l'habitude, m'a tout aussi plu que la plupart de tes textes.
Je ne sais pas si tu rappelles d'ailleurs, mais je t'avais dit il y a longtemps que j'accrochais rarement sur les textes au rythme irrégulier (enfin, quand les différences de pieds sont grandes, pas au poil de cul près non plus)... ça ne m'a pas empêché d'apprécier ce texte alors je suppose que l'on peut voir ici un double compliment
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