High

oser disparaître
pour enfin renaître

planer à contrechamp
dans l'agonie du siècle

piétiner les idoles
débrider les concepts

s'étourdir sous la pluie
en fumant l'herbe verte

oser disparaître
pour enfin renaître

inutile de siéger
à la table des traîtres

inutile de souscrire
aux délires des prophètes      

sur nos visages pixelisés
où toute émotion s'achève

les plaisirs voluptueux
brûlent et s'éteignent
comme foudre dans le ciel

J'ai aimé te retrouver, toujours aussi efficace! Les vers claquent et font entendre 'ta' voix, la même que celle des premiers textes. A te lire

Z.

Bravo pour ces mots de circonstance. Une belle constance c’est vrai. Bien à toi !

Dam.

Nous sommes tous, et ce depuis des générations, des enfants du siècle

Je sens l'idée, je m'accorde sur le fond, j'adhère ; pour la forme, c'est un peu rachitique, ça manque encore d'ampleur, il faudrait renforcer tout ça, creuser les écarts, frapper plus fort.

La voie me semble la bonne.

J'ai toujours aimé ta façon d'écrire qui t'est bien fidèle.

Un texte que j'ai apprécié et où j'ai pu voir le temps avancer.

"S'étourdir sous la pluie

en fumant l'herbe verte"

C'est simple et beau comme la poésie.

Qu'importe si ils ne font qu'alimenter en vain notre amour des causes perdues, tes messages nous administrent une bonne dose d'herbe verte directement dans le lobe cérébral où siège le chef-lieu de la créativité

Chapeau bas l'artiste !

"Piétiner les idoles
Débrider les concepts

S'étourdir sous la pluie
En fumant l'herbe verte"

Oh oh ! J'aime bien ça !

T'es pas mal sur ton nouvel avatar, léo

Un portrait de vie d'aujourd'hui où l'on ressent le besoin, l'urgence de choix autres... dépasser les apparences, que les techniques deviennent de simples "outils" au service de l'humain... le pouvoir des prêtres n'est plus, mais quels sont les Dieux devant qui nous nous inclinons maintenant ?
Pour mes (nos) enfants qui entrent dans ce monde, combien il est difficile de trouver une place sans devenir le jouet du monde économique ou financier ou technologique... et la guerre gronde comme tonnerre tout autour (tu l'as entendue).