Me, I & Yourself

Un lac de souvenirs, tu me dépeins au passé, déjà...Tu parles de moi en mots jaunis.
Vois-tu que rien dans tes pas ne me ramène vers moi ?
Au-delà des vitres opaques de la déraison ; je nous vois. Et la danse brûlante qui te fait tourner la tête, qui m’empoisonne les fêtes a fait de nos cœurs une prison .

Je partirai demain et je ne reviendrai jamais. Je partirai demain, un souffle à la poitrine, une larme au-dedans.
Tu voudrais m’effleurer , tu voudrais ,tu voudrais … Au dehors, tu me mens, tu me blesses, me ligotes de tourments.
Tu vois bien que prince ou manant , je ne suis personne : je ne suis à personne ! Tu le vois bien que plus tu me serres plus tu t’étouffes.
Nous sommes des chats ; des miroirs ô ! des miroirs à fracas .
Tu me stries, je te scandalise dans la danse de la tourmente ; du rouge sur les lèvres et du sang sur les mains.

Demain, je partirai mais en attendant, je te prends la main ; du courage que diable ! La tendresse qui nous cogne n’est rien à côté de l’absence ; Rien !

Je te parle du haut de mes 17 ans, je te souffle les mots que tu connais enfant et j'ai construis des jeux pour que tu t’amuses…pour voir un sourire chatouiller tes lèvres bleuies.
Crois-tu que la glace ne fondra jamais? que je cours au devant? Mais toi!? Toi tu t’ancres sur le quai.

Demain je partirais, sans doute ou peut-être, mais aujourd’hui, maintenant , je veux freiner la danse et tu tourbillonnes, tourbillonnes sans cesse.
Mes pieds posés sur les tiens ; ouragan de mon cœur , je tomberai demain, je tomberai et m’enfuirai.
Arrêtes la danse
- Stop-
…………………….danse…………..Ecoute mon silence,
Retiens-moi!

On pourrait même marcher, tu vois !?
Et on réussira à se garder mon alter-ego…Toi & moi…tu verras .
De la danse nous garderons la distance.

Je pense t'avoir connue plus incisive, imaginative et inspirée dans tes textes. Celui-ci me laisse une impression de "vite fait" que je trouve dommageable.

Parallèlement, cela ne retire rien à la portée de ce que tu dis.

Z, triple i.

Hello toi ! Réponse rapide. Je ne te dirai pas que tu as tort car c'est vrai, je peux être beaucoup plus imaginative, mais ici, c'est un exercice de style pour mater un déni.
En tout les cas, je te remercie pour ton passage.

Coma, déni et des non-dits

Moi j'aime bien... mais le titre déflore un peu le mystère du texte.

Swann,

Tu parles de moi en mots jaunis.

Quand je lis ça je te retrouve. Je crois même que je te trouve.
Cette façon que tu as de mettre du sombre dans les mots, même avec un semblant de tendresse.
Les "mots jaunis" messagers de l'automne des sentiments.
Annonciateurs d'un hiver à rentrer du bois.
Il semble que les courants d'air passent sous la porte.

Nilo, déni l'un déni l'autre.

Je me détache toujours du fond de ce que tu écris et me contente d'apprécier la poésie de tes mots...
et au passage, gros bisou Coma. ON est toujours contents de te lire!

Missing

Nilo, ce qui est fait n'est plus à faire.