J'ai sué Sixty-One

J'ai sué Sixty-One


Les ombres se fondaient
A celle de Dylan.

Les mains sur le clavier
Appelaient des chorus
Qui brûlaient les néons
D'accords hallucinés.

On entendait encore
Les souvenirs diffus
Des années électriques
Quand la Fender hurlait
Sur le bord du Highway.

Quand le vent middle-west
Balayait la poussière
Brassée à pleins poumons
Pour sculpter cette voix
Au son crépusculaire
Qui chantait Sixty-One.

C'était un cauchemar
Eteint, psychomoteur,
Aux allures de blues.

Quand il ne restait plus
A l'horloge atomique
Que les restes discrets
De secondes meurtries,
Explosées sous les bombes
Aux heures décennies,
Dans un tonneau d'acide
Aux odeurs de napalm.

Tassé dans un fauteuil
Regarder les panneaux
Des "No direction home",
Quand il ne restait plus
Pour guérir les blessures
Qu'à souffler dans le vent,
Les notes déglinguées
Abstraites et distantes
De "Like a rolling stone".

J'ai sué Sixty-One…

Good morning Viet-Nam !


Nilo.

Yeah Nilo !
en voila un poème qui roule , rock and roll, années folles...

Yessss !

Nilo, like a rollig stone.

Parce que j'en avais envie...

Nilo, Zimmermanologue.

T'as bien fait!

Parce qu'il te va bien

J'aime bien l'ensemble qui me rappelle des souvenirs

Juste que je trouve que le mot "quand" est un peu trop présent comme ici :

"Quand la Fender hurlait
Sur le bord du Highway.

Quand le vent middle-west
Balayait la poussière"

Sylvie

Merci à vous.
God say, "You can do what you want Abe, but
The next time you see me comin' you better run"
En Dylan dans le texte...

Nilo, courir vite.

Oh Yeah !