Le peuplier

Le ciel en toile de fond,
Le peuplier se débat, las, au vent
Il s'agite pour s'évader, nonchalant
De ses racines, de sa prison.

Lorsque il en devient épuisé
Et que ses longs bras tombent à terre
Comme pour creuser sa tombe, amer,
Retrouvant ses racines salies, cassées.

En attendant le vent nouveau
De l'espoir qui viendrait innocent,
Redonner vie à mon camarade géant
Qui m'observe de là-haut
et me comprend.

Je l'admire d'un silence végétal
Dans les champs magnifiques

La peur n'est plus rien.

La bise nous rassure dans un bruissement doré.

Nous l'attendions.

J'aime les arbres ..alors j'ai lu avec attention ton peuplier.
une préférence pour les 2 premières strophes ..

Lalouidefix

Un poème qui peut se plier qu'aux yeux du lecteur.

Sylvie

Excuse moi mais, si le thème est intéressant et globalement bien traité je trouve que ce texte manque de fluidité et de repères rythmiques.
Attention aussi à ces quelques fautes qui l'émaillent et gâchent un peu la lecture par les arrêts qu'elles induisent.

Nilo, vent dans les branches.

moi aussi, j'aime les arbres et moi aussi, les fautes me gênent ...
Yzaé

quelques accords et rimes, apparemment se sont envolés avec les feuilles.
Pour l'amour des arbres, on te pardonne. Mais pour la poésie, non. Un petite relecture, peut-être, pour redonner du charme au peuplier?
Si les peu pliés peupliers peuplaient la terre...les sans papiers pleureraient moins de leur misère.

Allez Span...tu nous le retouches ???

Je pense qu'il serait bon de le laisser tel quel.
Ce n'est pas parce que la forme, globalement, vous gêne, qu'elle est mauvaise. Pour ma part, je le trouve bien tel qu'il est (excepté les fautes d'orthographe bien sûr). Pour répondre à Gérard H. qui semble aimer le "sophistiqué", les racines des vieux peupliers sont profondes et leurs troncs noueux... à l'image de ce texte.

Z.

j'ai pas dit ça, Szlat. Et je m'inscris en faux pour le "sophistiqué". Un "en musique" me conviendrait mieux: c'est toujours cela que je cherche et que j'essaye de lire, parfois même avant le fond.

Ce texte, je l'ai écrit et posté direct, je ne suis pas partisan des retouches même si je suis conscient de sa non-fluidité mais c'est un peu aussi le sujet du texte (le doute,les questions...), mais je ne suis pas complètement satisfait du résultat, c'est tellement dur à réaliser quand tout commence par une infime pensée se ramifiant en différents chemins qu'il faut garder unis par l'idée de base...L'équilibre est fragile et dur à trouver.
Je vais y réfléchir et si l'inspiration me revient, j'essaierai de le retravailler.
Les fautes d'orthographes je n'ai pas d'excuses (j'en ai corrigé une, pourriez-vous m'aidez pour le reste siouplaît?)

Merci à tous pour vos avis honnêtes et constructifs.

Comme pour creusé sa tombe, amer,


comme pour creuser...

^^

^^
merci Lalou, c'est corrigé.
sympa ton bonhomme qui fait des bisous, ça donne envie de continuer les fautes d'orthographe^^

et te donne t'il aussi envie de revenir nous voir??

Comme pour creuser sa tombe, amer,

Je l'admire d'un silence végétal

La bise nous rassure dans un bruissement doré.


J'aime beaucoup ces vers, même si j'en trouve quelques-uns malhabiles, l'ensemble me plait bien !

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quatorzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.