La misère a du beau et la mort ses mystères

La misère a du beau et la mort ses mystères


Et les sirènes entonnent
Leur chant désespérant !

Les dompteurs de chimères
Hibernent bien au chaud
Dans la langue moiteur,
Bien pensante et coquette,
Du discours intello
Luisant de tant de peurs
Que des lexèmes dosent
Préservant de l'enfer
Les sueurs bien morbides
Et froides de plumeux
Emmitouflés d'adverbes
Et d'adjectifs pesants.

Malmenés par les vents
Qui font courber les herbes,
Le front présomptueux
Et le regard bien vide
Leurs yeux rougis au fer
Des compassions forcloses
Nous disent des malheurs
Etouffés de sanglots
Et de larmes parfaites
A déssaigner les cœurs.

La misère a du beau
Et la mort ses mystères,
Au chant désespérant
Des sirènes qui hurlent.


Nilo.

Bin ça alors ! Si Dédé n'etait pas là, je ne l'aurais même pas vu celui la !

J'ai du mal avec le thème, non pas qu'il m'indiffère mais me gêne aux entournures sans doute.

Quoiqu'il en soit, bel envoi encore.

Merci de ton passage ici.
Je commençais à désespérer, et ce n'est pas mon genre.

Nilo, mauvais genre.

un Nilo que je n'avais pas lu : incroyable !
et visiblement, je ne suis pas la seule ...
mais bon, je vais le faire remonter, il le mérite, celui-là comme les autres ...
yzaé

Il me parle à certains endroits, là et là aussi dans les plis grinçants. Où sont nos " chimères " ?