Liberty cup

Liberty cup

J'ai rien fait de mal, et pourtant mal fut fait
Et bien fait. Bel et bien !
J'ai tout dit et je n'ai rien dit.
Devrais-je développer plus avant cette idée
Pour quoi faire, vous alerter ?
Votre curiosité, sempiternel égoïsme
Qui vous caractérise par delà les cimes
Et les côtes souillées désertées !

Devrais-je développer plus avant ce yoga des vallées
Et des monts où Yéti et Dégueuli faisaient rage
En silence de nuits blanches cause toujours tu m'intéresses !

Devrais-je dire la source de l'ennui qui m'anime
Et faire de vous tous des mèches à mines
Pour avoir vendu sa peau de bourse
Avant de l'avoir rasée, rincée, aseptisée ? Baptisée Divine
Diantre ! Que ne devrais-je pas faire pour vous réveiller ?

Vous serez donc meurtris, agités des méninges et les nerfs vivifiés
Vous me remercierez sans savoir pourquoi
Et je ne vous le dirai pas.

Le rêve, le beau, la vie ! Profiter d'un sursis
Mérité mais alors, avant de revenir
Souvenez-vous d'une seule chose
Ce que vous vîtes est plus grand que le diamant d'une reine
Et plus pointu encore que ces Temples du Nil
Beautiful planet !

Et comme les deux demain, surtout, ne seront plu
Qu'un rêve, un souvenir, une blessure de plus
Au paysage intérieur de l'enfant désolé...

Braillez, grondez sinon fuyez
Profitez du courant, buvez Liberty cup

Dam.

Je n'ai pas tout compris.
Mais peut-être que cette incompréhension est un des moteurs de ta poésie.
Pourtant il y a de belles choses là-dedans.

Nilo, pas compris mais pas déçu.
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PS. Attention aux fautes...

Grande question que tu poses là Nilo, et à laquelle je tâcherais de répondre sans trop de problème comme au jeu du ni oui ni non. Incapable d'affirmer ou infirmer la chose, dans un sens ou dans l'autre, nous voilà bien !
Ceci dit, avec un peu d'imagination, au regard de ce qui se passe (ou s'est passé) chez vous, à côté de chez vous, ou plus largement de par le monde, on doit pouvoir ressentir sinon comprendre, des choses.
Mais je suis conscient que je ne prends pas grand risque avec de telles évidences annoncées avec et sans certitude.

Plus sérieusement, ça dépend du moment.

Dam qui sait qui sait pas

J'ai eu l'impression de partager un rêve avec toi lorsque j'ai lu ton poème.

Il est toujours difficile de les partager et d'y faire ressentir l'émotion que l'on a eu en rêvant!

Peu importe, moi j'ai vraiment aimé lire ton poème.

Sylvie

Merci à vous deux, Nilo et Sylvie, de votre passage.

Dam corrigera les fautes quand il le pourra...

Je suis sensible à ce regard, certes extérieur sur le monde, mais où tente de cheminer la pensée compatissante ouverte sur une compréhension plus vaste que nos habituels questionnements, nos sempiternelles révoltes ( légitimes puisque nous avons le nez dans le cambouis et en souffrons)

Clic-Dédé

Une petite citation que j'ai beaucoup aimée:

"Vous serez donc meurtris, agités des méninges et les nerfs vivifiés
Vous me remercierez sans savoir pourquoi
Et je ne vous le dirai pas."

Au plaisir Dam

Sylvie