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Toute la grandeur de l'homme
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Toute la grandeur de l'homme
Ou alors n'est-ce pas là toute la grandeur de l'homme
que de vivre petit de petits sentiments
qui lui semblent un instant être le ventre de l'ogre
aussi vifs que l'éclat des éclatantes révoltes
isolant du silence les silencieuses mélopées
En viendrait-on à parler de noblesse
qu'il n'en ferait qu'un pas pour accepter la gloire
d'être là un moment égaré par le monde
et qu'au puits toujours débordant, en puisatier de misère
il vienne empocher couronnes d'or et d'argent
Je les croise chacun les mains tenues par le vent
la tête haute les yeux dans le ciel
ou la tête baissée à rejoindre leurs talons
s'ils m'aperçoivent ils n'en soufflent pas un mot
par peur des miroirs noircis et des masques aigres
ils m'évitent et courent toujours le sens des aiguilles
Regarder ni admirer leurs carcasses sommaires
ne m'étreint de l'effroi des chemins de travers
ni ne m'éprends d'une volonté de soutien
je marche à rebours dans les recoins de leur monde
prêt toujours à m'enfuir d'une fuite primaire
A l'envers des routines je chante l'inconscience
caressant les joues du risque et risquer de me perdre
je ne joins pas mes mains aux maintiens de survie
et accorde à la vie le droit de m'effrayer
Des roches immuables je partage la permanence
et des vents et des climats affolés
je partage mon repas qui ressemble au dernier
mes semelles écorchent les routes infinies
pensant l'inutilité du mouvement comme de son universalité
je marche de biais et biaises les contreforts
que de vivre petit de petits sentiments
qui lui semblent un instant être le ventre de l'ogre
aussi vifs que l'éclat des éclatantes révoltes
isolant du silence les silencieuses mélopées
En viendrait-on à parler de noblesse
qu'il n'en ferait qu'un pas pour accepter la gloire
d'être là un moment égaré par le monde
et qu'au puits toujours débordant, en puisatier de misère
il vienne empocher couronnes d'or et d'argent
Je les croise chacun les mains tenues par le vent
la tête haute les yeux dans le ciel
ou la tête baissée à rejoindre leurs talons
s'ils m'aperçoivent ils n'en soufflent pas un mot
par peur des miroirs noircis et des masques aigres
ils m'évitent et courent toujours le sens des aiguilles
Regarder ni admirer leurs carcasses sommaires
ne m'étreint de l'effroi des chemins de travers
ni ne m'éprends d'une volonté de soutien
je marche à rebours dans les recoins de leur monde
prêt toujours à m'enfuir d'une fuite primaire
A l'envers des routines je chante l'inconscience
caressant les joues du risque et risquer de me perdre
je ne joins pas mes mains aux maintiens de survie
et accorde à la vie le droit de m'effrayer
Des roches immuables je partage la permanence
et des vents et des climats affolés
je partage mon repas qui ressemble au dernier
mes semelles écorchent les routes infinies
pensant l'inutilité du mouvement comme de son universalité
je marche de biais et biaises les contreforts
Re: Toute la grandeur de l'homme
l'orgueil d'être immuable-immobile ?-et de regarder la vie
tu es sortis de la vie, c'est ca ?!
tu es sortis de la vie, c'est ca ?!
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: Toute la grandeur de l'homme
"
A l'envers des routines je chante l'inconscience
caressant les joues du risque et risquer de me perdre
je ne joins pas mes mains aux maintiens de survie
et accorde à la vie le droit de m'effrayer"
Ce passage me parle !
Sylvie
A l'envers des routines je chante l'inconscience
caressant les joues du risque et risquer de me perdre
je ne joins pas mes mains aux maintiens de survie
et accorde à la vie le droit de m'effrayer"
Ce passage me parle !
Sylvie
Re: Toute la grandeur de l'homme
Je ne suis pas emballé.
Mais je suis passé et tiens à le dire.
Nilo, petit homme.
Mais je suis passé et tiens à le dire.
Nilo, petit homme.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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