Logorrhées

Nous ne savons de l'harmonie que la colonne vertébrale incomplète

Vertébralisation systématique des logorrhées
dans un poème slash-movie, l'asphalte grondant
des axes robotisés, le Mal et le Bien s'annulent
comme le prêche asticoté par la pelure outre-marine

Où

La déréliction convoite l'anathème du vide
comprendre l'architecture démembrée de l'onirisme
dont le poème actionné épure le silence
d'évaporée conscience consciencieusement tapie
derrière la massification du savoir idiot

Nous sommes les dégénérés persuadés des malédictions
dites à la façon de l'axiome déflationniste
des sociétés pan-urbaines autant que spermiques
crève charogne, crève mendiant la chasteté
la main vide sur le vent, opercule dégustatif
des vomissures à trente euros la passe mondialisée

Dans les draps d'acier trempé dans le luxe
survit une emblématique circonstance
annihilant les révolutions du petit affamé
peuple alourdi, créditeur des immortels :
la charte des doigts de l'humain croisés
sous les cuisses de la Monade extatique
d'orgasmes orageux et sismiques

Crève petit ! Crève les ballons d'oxygénétique
demain, si le ciel éclate, sera la gloire des damnés

Dans le cadre de Mon Concours pour moi tout seul j'ai décidé de pas me poser de questions, et tant pis si ça va pas faire ressortir que des trucs brillants...
Mais on sait jamais, peut-être que des perles ont échappé à l'œil acéré des promeneurs du Macadam.

Dédé.

Je n'avais pas commenté ce texte en son temps. Ce n'est pas que je sois pris d'un sentiment de gène tel qu'il me faille faire repentance mais, bien qu'il ne soit pas au top dix de mes préférés de toi, je pense que ses outrances manifestes (au sens de manifeste) méritent mieux que cette indifférence qui a suivi sa publication.

Nilo, et UP !