Société carcérale

- Quoi de neuf, Doc ?
Dans le cèdre du Liban
La cigale médoc...

" Ça, c'est la Provence ", dit maman.
Me tire en disant :
- Non, c'est la provoc -
Vite, mon estoc !
M’étire en riant :
<< Son cerveau en graisse de foc
Dégouline sur les pans
De ton chandail capoc...
Ton éventail or-cloque
Fait s'envoler son chant
Vers le Maroc
Terre des amants
brûlée par la révoc
Les feux de la Saint-Jean.

Elle vire en dansant.

Entre les canisses
J'ai glissé l'invitation
Pour mon exposition
Au sieur Panisse
L’Ivanhoé mi-gnon
Mi-lisse...
Un verre de pastis
Au bout des moignons
Son bouc de grillon
Couleur d’épices...

SUD 'inquisition :
L'invasion des pisses
Du voisin de Lyon
Subir ses sévices... ?
Plutôt faire des gnons
Au bourreau des Lices
Gardien des Grands fonds ! >>

*

Teint de lys,
ATTENTION !
Tout ce qui est noirci en gras, peut-être un attentat, pour vos dieux, sous des doigts frivoles.

Ingrats,
Sont mes principes
Et ma suite hésitation
Mon désir factice
De faire de vous
Un rêve.

*

Chanson des amants

J’adore ton livre et ton livre me fait bander
J’adore ton style et ton style me fait chialer

Je hais ton livre et tes phrases me font vomir
“J’adore ton style et mes mots te font fuir ?...

J’exècre ton ardeur pernicieuse, insistante, obstinée
Mens-moi si tu veux, mais je ne puis mentir, moi !


<< Lâcherie la vache rit >>
- Je te laisse à tes clous et je serre les vis
Belle enfant châtain-clair aux yeux bleus d’abysses
Ta pisse.. froide et violette.. Comme le con des lys


<< Qui aime bien châtie bien...? >>
- Oui mais là mais non - c’est trop gros
Comme piège : Je ne suis pas idiote !

Et le sus bien tard...
Que ton plaisir “Art”
Me mena en bateau
Avec Grand Hasard
Ou encore, plus tard
Balthazar
Ce grand crétin des îles
Dont je n’ai compris mot
Que celui de la fin : dors...


"Fais de beaux rêves, ma chérie - Fais d’beaux rêves...”

*

Râle... mon lecteur,
Sagacité t’agace
Fatigué mais tenace
Mon seigneur,
Tien bon l’bout, garce !
... N’est pas loin
L’mot d’la fin
Et tout et tout ça
N’est que l’pis
D’ la Ventura
’Quatique
Quoi ?...
Qui te berce
L’alucite
Va te pique
Dame de coeur
Teigne aluette
Et vierge des mers...

PAROLI !
Part au lit
Je te dis !
Tu me lis
Pas-ta-mie
Que tu m’dis
L’atonie
C’est bien dit
Tu souris
Va, ma mie
L’a mis la scie
égoïste égoïne
Sous mon lit

... Et Tout FINI.

*

Le monde est petit, fi ! ça pourrait durer des siècles...
Mais la terre est grande ; je vous quitte là, car j’ai mieux à faire.
Ai-je fait un peu l’tour ?
Pour pouvoir un peu peindre...
De tout.


Dam.

Je m'y suis perdue, dans tous ces mots, dans toutes ces lettres... Un océan, au fond, duquel je ressors mouillée, mais avec un bon sentiment.

1ere partie :

Non, ce ne ressemble pas à de la provoq
Ni un supplice

Juste une évasion
Dans l'fond

2eme partie:

J'ai lu cette "attention"

Je reste donc un rêve sans hésitation
Evitons les grands boum!


3eme partie:

Conversation silencieuse des amants:

Réconciliation sous l'oreiller
Il eut susse fallus qu'elle le susse!!!

La parole est d'or mais le silence.....

Epilogue

Quand des tours penchent redressons les
Dressons l'étang/dard
Pêchons à gogo
Le goujon au fond des os.

Un voyage qui ne coute rien.


Justement, j'ai voyagé, mais pas dans le même sens et ici, j'ai vécu comme une scène théâtrale ce poème en trois dimensions.

Certains passages sont parfois difficiles à lier, mais vu que je suis alliée-née à la poésie, je vais souvent chercher de quoi m'attacher et c'est gagné pour moi.

Parfois je rêve d'être dans la tête de l'auteur qui écrit et je me dis:

" Je serais bien surprise de voir la très "certainement" grande différence d'interprétation entre la pensée de l'auteur et la mienne mais je reste à dire que c'est ce que l'on peut appeler "les portes ouvertes" et ici, ça ne manque pas de courants d'art !!!

Laissons le donc circuler sans modération, ça ne donnera aucun rhume.

A tes souhaits Dam

Sylvie

Pareil qu'Oceane.
Si on cherche à s'accrocher , on est mal barré !
Si on se laisse porter, il reste "un sentiment" mais dans ce cas la, dur dur d'en "dire" quelquechose mais c'est indeniable qu'il existe.
Je te prefere plus comprehensible et tu le sais.

Houla !
J'ai parfois du mal à te lire et tu le sais. Mais là je dois dire que j'ai décroché avant la fin.
J'y reviendrai sans doute, ne serait-ce qu'un jour en tapant dans le mur à Dédé, et peut-être que j'aurai alors plus de facilité à te suivre sans me cogner la tête contre les murs.

Nilo, à ta "Santé".

Merci pour vos avis. Merci beaucoup. J'aime quand ça coule entre les rochers, même si parfois il y a trop d'eau et trop de rocs...

Dam.

Je me suis accroché jusqu'au bout - parfois, les vers courts le sont un peu trop ; parfois ils semblent sans queue-ni-tête et rien ne permet de les lier entre eux sauf les sonorités. Pourtant, au hasard de ces hasards, subsiste toujours un parfum unique qui porte ta signature. Un peu cahotant donc - quelles pensées ne le sont pas.

Z.

Rien que pour t'avoir inspiré un tel commentaire, Z, je bénis ce texte et salue mon inspiration expectorale "ale pastor inspector ale"

Dam, tous autant !