Demain en attendant

A l'écriture qui meurt et qui revit
Qui revient comme un leurre
Ce besoin qui respire, se gonfle et s'arrête
Diaphragme, fragments de pensées
T'en chope une sur dix milles qui s'en vont
Quand la femme du poète lui dit oui
Couchée sur le papier s'éparpille
Les saisons de l'esprit déclinées
En potions de magies éphémères
Atmosphère libre sous l'autel étoilé
De ce ciel de nuages aux chemins de traverse
Je le traverse
Emportant mes saisons, mes potions
que je jette de là-haut sur cette vie délétère
Pour faire passer la pilule
Ce machin qui se coince
Le quotidien s'avale, interdit de vomir
Ferme les yeux, voyage et tu pourras déglutir
Et attendre demain.

Moi j'y vois un hommage à ce qui nous lie tous, envers et contre tout, malgré tout et même si certains n'y voient que technique , règle et traité : l'écriture.
L'ecriture comme un supplement d'âme .
et merci Spandrell de le dire.

"Quand la femme du poète lui dit oui
Couchée sur le papier s'éparpille
Les saisons de l'esprit déclinées"

J'aime beaucoup ce passage qui m'a fait voyager .

Un poème qui parait sec à la lecture, comme une page froissée que l'on jette après l'avoir remplie de mots.

Je trouve que tu as trouvé pas mal de mots juste pour montrer que cette pilule a parfois un goût amère.

Notre plume parle beaucoup et bien souvent même si cela reste dans un tiroir secret.

La tienne est sorti du tiroir et je ne peux que te remercier de nous l'offrir;

Sylvie

Même si c'est un peu confus parfois, on sent très bien ce que u as voulu faire passer !

Et c'est le principal ! ;-)

H.