ma création du monde

ma création du monde

le temps concentré
permet de schématiser
fait sortir le rêve au petit matin
avec une terrible délicatesse explose la peine
je sens la souffrance de la lumière

les branches cornues m’accueillent avec hostilité
l’erve traîne avec paresse l’excès du corps lourd
qu’est-ce que les oiseaux ont de bon à se raconter ?

je m’enfouis dans le plaid et les chaussons chauds
ou je m’enfonce dans mes pensées
ma création du monde a lieu
chaque matin
dans le jardin sans anges
pommes de paradis ni dictaphone

Du mal à m'accrocher aux branches de celui-là... Je suis restée pelotonnée sous ma couette en plein été... Même si je sens ce que tu veux dire.

Je suis également moins sensible à celui-ci.
Mais comme c'est assez rare ça n'a pas vraiment d'importance.

Nilo, little "big bang".

Il y a, c'est vrai, des maladresses qui pourtant me paraissaient avoir disparues depuis un certain temps déjà comme"

"je m’enfouis dans le plaid et les chaussons chauds
ou je m’enfonce dans mes pensées
ma création du monde a lieu
chaque matin"

Ce passage est lourd à la lecture, comme si certains verbes étaient en trop " mais l'absence de ponctuation est aussi, à mon avis, responsable car elle est importante pour la lecture, elle est comme un guide.

Je n'ai pas non plus accroché ici même si les images sont bien là, même si je vois Solweig et sa plume.

Ce poème a un manque.

Sylvie

Surtout ne vacille pas : il est parfait !!!!!

++

Jeoffrey Stiernon

jeoffrey stiernon a écrit:Surtout ne vacille pas : il est parfait !!!!!

++

Jeoffrey Stiernon

si, si ! j'ai vacillé - les vers se sont mélanges. Quelques articles sont tombés du ciel et le monde est récréé sans peine....
Merci à tous et bises - Solweig au bord de l'Erve...


MA récréation (du monde)

je m’enfouis
dans le jardin sans anges
le temps concentré chaque matin
(je) m’enfonce dans mes pensées
ou les branches cornues m’accueillent avec hostilité
je sens la souffrance de la lumière
ma création du monde a lieu
permet de schématiser
fait sortir le rêve au petit matin
dans le plaid et les chaussons chauds
avec une terrible délicatesse
l’erve traîne avec paresse l’excès du corps lourd
explose la peine
(LES) pommes de paradis (ET LE) dictaphone

qu’est-ce que les oiseaux ont de bon à se raconter ?

Je préfère la première version.
Le passage relevé par Sylvie est effectivement à modifier légèrement (m'enfouis/m'enfonce).
Sensible à l'idée qu'on crée son monde (tout au moins sa disposition d'esprit pour entrer dans sa journée - ce qui n'enlève rien aux difficultés)

La création du monde contemple l'espace laissé vacant à là Penser