inachevé

La demeure pour le passage. Ainsi s’imagine des fumées aux racines vertes.

J’ai laissé dans une zone portuaire des souvenirs d’automne. Rêvant de mes mains qui saisissent aujourd’hui.

En passant, passant, quelques créatures attirent mon regard (qui pourrait se rétracter a cet instant comme un mollusque) je les soustrais à un monde, je deviens hypocrite les imaginant dans un piège à la périphérie de la vie, des centre villes.

La posture d’un double comme un roseau, une roche, gravier, sable …cette vie là sera interminable à fouler

« Solidaire ou solitaire »

J’étais allé un premier janvier sur la jetée à Canet. J’étais dans l’œil du cyclone. Il y a eu avant la solitude au milieu des congénères (j’écris congénères car au fil de la nuit je suis devenu distant, mal a l’aise)

Saluer donc mais après les premiers coups de dés dans la clarté du jour.

Et je répétais ceci admiratif et jaloux :
« Jettes un regard froid
Sur la vie
Sur la mort chevalier et passe »

Je n’imagine que l’indolence tombée sur des coussins, alcôves et ronger l’amour avec la tendresse d’une amante.

Nous ne sommes pas face les uns aux autres. Nous nous évitons la reconnaissance mais pas la vie dans les tours
…..

Le plaisir, pour moi, n'est pas de comprendre ce que tu écris...

Juste d'essayer de le vivre à ma manière où dans certains passages j'entends le chêne qui parle et dans d'autres le roseau et ma question serait : qui va être le plus fort?

Mais en vérité, on a besoin d'être les deux pour exister.

Sylvie

En passant, passant, quelques créatures attirent mon regard ... je deviens hypocrite les imaginant dans un piège à la périphérie de la vie...
Ca c'est puissant.
Belle page de papier froissé.

Nilo, mouchoir par dessus.

Un très beau texte court perdu dans le vide-poche mais que le Le Printemps de la Prose permet de retrouver, c'est toujours bon à prendre et à lire ou relire.

Nilo, on achève bien les romans.

Ha oui alors...

C'est toujours bon à relire!

Sylvie

texte étrange et attachant
qui laisse songeur
j'ai beaucoup aimé le regard qui peut se "rétracter à cet instant comme un mollusque"