Complainte de Saint-Leu, rue Saint-Denis

Texte effacé à la demande de l'auteur.

Nilo, administrateur.

J'ai l'impression de lire une ballade joyeuse alors que les maux révèlent que non...
Je ne m'attendais pas à la chute et on comprend, on excuse le mari.
A voter, j'aime!

Une approche somme toute originale, même si certaine répétitions m'ont dérangé. J'ai bien aimé l'idée et la façon de la raconter.

Est ce que ça se chante?

Sylvie

Je ne sais pas si ça se chante, je l'ai écris comme une chanson -d'où les répétitions.
Il faudrait demander à quelqu'un qui sait mettre en musique.

Batsie a écrit:J'ai l'impression de lire une ballade joyeuse alors que les maux révèlent que non...
Je ne m'attendais pas à la chute et on comprend, on excuse le mari.
A voter, j'aime!

Bonjour Batsie,

Pour moi le mari n'a pas à être jugé, donc pas à être excusé. Il a fini "dans la rue", étant incapable d'assumer une vie normale avec travail, femme et enfant. C'est un désespéré, un malheureux : l'église comprend bien ça et en profite pour récupérer ces "rebuts" et leur faire embrasser la religion. Mais après tout, il est peut-être mort plus heureux, en pensant qu'il allait rejoindre son cher Christ au Paradis...

Je confirme que ça pourrait bien se chanter, comme une complainte traditionnelle.

Ce texte aurait pu faire une bonne chanson réaliste pour Fréhel, par exemple. Dommage, elle n'est plus parmi nous depuis une soixantaine d'années (au doigt mouillé), Va falloir trouver quelqu'une d'autre.

Swann,

Personnellement, je vois mon texte plutôt comme Io, en complainte traditionnelle plutôt que dans le style réaliste à la Fréhel.

Babylon5 a écrit:...l'église comprend bien ça et en profite pour récupérer ces "rebuts" et leur faire embrasser la religion...

Ah bon ?
On ne doit pas fréquenter la même église.
A part ça j'ai apprécié ce texte, avec les mêmes réserves que celles exprimées par Océane.

Nilo, la rue Saint Denis n'est plus ce qu'elle était.

C'est comme ça que je l'ai ressenti. Cet homme était mon mari. L'histoire est réelle même si dite en poésie.
Et on ne fréquente sûrement pas la même église puisque je n'en fréquente aucune.

Babylon5 chacun ses opinions

Babylon5 a écrit:

Bonjour Batsie,

Pour moi le mari n'a pas à être jugé, donc pas à être excusé. Il a fini "dans la rue", étant incapable d'assumer une vie normale avec travail, femme et enfant. C'est un désespéré, un malheureux : l'église comprend bien ça et en profite pour récupérer ces "rebuts" et leur faire embrasser la religion. Mais après tout, il est peut-être mort plus heureux, en pensant qu'il allait rejoindre son cher Christ au Paradis...

Un déséspéré ? Un dépendant ... Je ne juge pas, je ne suis pas "Dieu" pour ça ... La malheureuse c'est toi, car ceux qui partent, ceux qui sont dépendants ne sont pas malheureux, il sont enfermés dans leur bulle égoiste, dans leur maladie, car la dépendance est une maladie .. Dépendance à une drogue, à un sentiment ou à autrui ...
C'est une vraie peine que j'éprouve, j'espère que tu n'y verras pas de négatif, ce que je voudrais c'est ignorer ce qu'est la dépendance et la banir de ma vie...

Bonjour Batsie,

Le dépendant (drogue, alcool, etc...) est souvent tombé là-dedans pour des raisons.Souvent de graves maltraitances ou autres blessures. C'est vrai qu'on en arrive à le haïr car comme tu dis ils est enfermé dans une "bulle" : égoïsme et mensonge, voire violence. Mais en fait, cette "bulle", c'est pour se protéger. Une "bulle" qui va le détruire.... et qui pourrait aussi détruire son entourage s'il ne réagit pas à temps. Le temps passé, on voit autrement les choses ; bien sûr qu'on voit toujours le mal qu'il a fait. Mais on voit aussi le mal qu'il s'est fait.

D'où ma "complainte" : ce n'est pas une chanson "réaliste" à la Fréhel, à débiter d'une voie éraillée accompagnée d'un rogue de barbarie, mais une chanson réelle, du 21ème siècle. J'ai aussi voulu publier parce que c'est un peu facile de "ne pas voir" cette lie de la terre, composée d'être humains.