Quartier

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P.... superbe Mess !

et comme j'ai vraiment aimé je me permet de dire ce qui me chagrine un peu ...

la fin de ton texte n'est pas à la hauteur il me semble et gâte un peu la puissance du début,

comme "Ou bien si bien enfouies" j'ai du mal sur l'effet reverb
ou encore "vers des incidents incendies" je ne suis pas certain de l'effet de proximité (je ne parle pas de la police )

à l'oreille je lui préfère :

"Avalanche d’ennuis, d'incidents
Alors que le délit dévie vers l'incendie"

"de poche en proche" ou encore de "porche en poche" (mais où sont les clès de ma 911 ;o) je ne suis pas sur, trop "ludique" peut-être pour s'intégrer au sujet tout comme :

"Et de distribuer les gnons…" ou encore ce "Pas de bile… " qui pour ma lecture perso. porte au texte une claque définitive par son côté auto dérision ...(sniffff!) donc voici une version alternative qui "me" correspond mieux...

mais of course tu fais comme tu le sens et quoi qu'il en soit encore Bravo pour ce concentré d'émotion....



B....ez

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Dans ce quartier
Où l’armée de béton rivalise parfois avec un drap tendu
Si blanc
Si nu
Si dépourvu
Ballant sur la haie grise des balcons alignés…

Dans ce quartier
Où les alarmes sont aux abois et se grisent d’un drame suspendu
Où l’arme tue
Blanche revanche d’un mépris qui jamais ne s’est dit
Si peu de larmes
Si bien enfouies

Cependant que sévit l’urgence d’être ici
Avalanche d’ennuis, d'incidents
Alors que le délit dévie vers l'incendie

Que règne délétère, de porche en proche, et de deal en prison, un sentiment prospère
Et servile
Et précaire

Où les portes cochères
N’ont pas droit de cité
Les cages d’escalier
Faisant très bien l’affaire…

Dans ce quartier
Où je suis née
Des boubous colorés croisent des blancs de peau
Un indigène athée toise des oripeaux
Les chalands égarés s’en vont à reculons
Les gardiens de l’ordure affûtent leurs appeaux

Dans ce quartier
Où je suis née
Retranché de la ville
À cinq heures du matin

tout dort… tranquille

T'as peut-être pas tort en plein, Ez, okidor m'a dit pareil à propos des incidents. Ta version est pas mal du tout, je vais y réfléchir, mais c'est pas gagné que j'accepte de m'en laisser remontrer
Le gnon me plaisait bien pour la raison même qui fait que tu ne l'aime pas : son petit coté désuet pour mettre une claque à ce qui me semblerait, sinon, trop sérieux. Je serai pas sur le pavé pdt 3 semaines, j'ai le temps de réfléchir.
mes line, torche vivante (...trop tard...)

édit : en fait 5mn de réflexion m'ont suffit. merci pour ta version des fait, ça pèsera au tribunal ^^.
Mais j'ai gardé proche, paske y'a pas à proprement parler des porches dans les immeubles des cités, porche ça fait centre-ville je trouve.
Merci Ez.
Mess', brûlée au 3ème degré

Oui, une ambiance,
peuple d'ennui et de bravades inutiles
gardiens d'un phare qui ne brille plus

Et puis : Grenoble,
j'y suis forcément plus sensible

Bon, tout ou presque a été dit.
Et comme je ne sais pas faire le ménage dans les coins je ne vais pas m'occuper du presque.
Alors, comme mes petits camarades je vais te dire que tu as là une belle inspiration, et une belle façon de nous le dire.
Tu es dans ton "urban trip" on dirait en ce moment.
Ne t'en éloigne pas trop, il te va bien.
En même temps tu fais bien ce que tu veux.
Bonne vacances...

Nilo, que dalle...

Mess garde les " gnons " pour les gnafrons, ne te perds pas dans les bois dorés sur branche et reviens en forme voir mes cousins de Zyva !

Je suis pas encore rendue mais j'ai trouvé un portable sur mon chemin, le proprio est dans les vapes , j'y ai fillé une beigne et un coup de talon aiguille pour plus de sécurité, le temps de voir les dernières nouvelles. à bientôt,

Mes line

LCBeat ? Grenoble ? Moi aussi, pur jus, cru 1958 Le meilleur

mess'

Encore une opération Missing qui n'aura pas été inutile.
Sortir un texte de dix-huit mois de placard c'est un peu comme la fin d'un voyage au bout de l'enfer...

Nilo, hélitreuillé.

ben voilà que je tombe sur la grand'mess.
Ambiance ambiance...depuis le quartier a dû se réveiller avec un mal de crâne carabiné, pardon, kalachnikové.