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strange days
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Dam
Zlatko
Carmen P.
marc
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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strange days
STRANGE DAYS
A l’étroit en soi. Un vaste chant de mots pour équilibrer un retrait ou un oubli du monde. Il y a une gravité dans la solitude : elle va vers le pire peut-être, établissant un monde de soi, un labyrinthe pour les autres.
Nous connaissons tous des petits matins comme des vertiges de théâtre. Il n’y a pas de spectateurs aussi aiguisés que soi pour s’applaudir. Il me semble tenir une vérité dans un oubli comme une maladresse et le passage d’un autre est un effroi. Il y a donc un monde là !
Je voudrais « errer » mais je suis sûr. On ne peut se promener sans but que seul. Un été, c’est toujours un ancien été. Je n’étais pas habitué au son de ma voix. Les règles du jeu serpentent, tissent et puis l’on a soif.
Il faudrait se décortiquer mais seulement dans les moments de « faiblesses ». Nous avons des intentions dans le monde. La norme est un règne. Plus tard ou peut-être nous sommes des monstres dans des nuits ou il n’y a que soi et le monde. Le média est forcément amoureux.
L’éternité est sous-entendue dans l’amour. Un pacte avec dieu se fait dans la chair. (Écrits de vertiges). Il faut rester à regarder le sang du jour dans l’autre, nous vampirisons. Parfois c’est gémir, parfois c’est « une fenêtre ouverte » sur un masque.
On peut mourir plusieurs fois car il y a des jeux dans nos mains. En quelques années, nous passons d’une étrangère au souffle d’une étrangère. Ces après-midi d’après-midis ou de matins, voila une certitude.
Ces sont les sources qui font mal. C’est de l’ivresse brute dans un jour calme. C’est la vaisselle dans un vertige. Hier, on ne rêvait pas d’aujourd’hui puis, aujourd’hui est ouvert : champs des possibles.
On peut se briser sur un jeu, redevenir clos. Les amants sont morts.
A l’étroit en soi. Un vaste chant de mots pour équilibrer un retrait ou un oubli du monde. Il y a une gravité dans la solitude : elle va vers le pire peut-être, établissant un monde de soi, un labyrinthe pour les autres.
Nous connaissons tous des petits matins comme des vertiges de théâtre. Il n’y a pas de spectateurs aussi aiguisés que soi pour s’applaudir. Il me semble tenir une vérité dans un oubli comme une maladresse et le passage d’un autre est un effroi. Il y a donc un monde là !
Je voudrais « errer » mais je suis sûr. On ne peut se promener sans but que seul. Un été, c’est toujours un ancien été. Je n’étais pas habitué au son de ma voix. Les règles du jeu serpentent, tissent et puis l’on a soif.
Il faudrait se décortiquer mais seulement dans les moments de « faiblesses ». Nous avons des intentions dans le monde. La norme est un règne. Plus tard ou peut-être nous sommes des monstres dans des nuits ou il n’y a que soi et le monde. Le média est forcément amoureux.
L’éternité est sous-entendue dans l’amour. Un pacte avec dieu se fait dans la chair. (Écrits de vertiges). Il faut rester à regarder le sang du jour dans l’autre, nous vampirisons. Parfois c’est gémir, parfois c’est « une fenêtre ouverte » sur un masque.
On peut mourir plusieurs fois car il y a des jeux dans nos mains. En quelques années, nous passons d’une étrangère au souffle d’une étrangère. Ces après-midi d’après-midis ou de matins, voila une certitude.
Ces sont les sources qui font mal. C’est de l’ivresse brute dans un jour calme. C’est la vaisselle dans un vertige. Hier, on ne rêvait pas d’aujourd’hui puis, aujourd’hui est ouvert : champs des possibles.
On peut se briser sur un jeu, redevenir clos. Les amants sont morts.
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: strange days
Beaucoup de choses à dire.
Les jours se suivent et nous tissons nos rapports aux lieux, aux choses, aux êtres à nous-même.
Nos perceptions ne sont jamais identiques, les ressentir de façon aïgue et les saisir est une douleur certaine. Le poète le sait bien !
Les jours se suivent et nous tissons nos rapports aux lieux, aux choses, aux êtres à nous-même.
Nos perceptions ne sont jamais identiques, les ressentir de façon aïgue et les saisir est une douleur certaine. Le poète le sait bien !
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: strange days
Difficile de commenter des sensations, des perceptions, des douleurs. Difficile de poser des mots sur ce qui, finalement, qu'est que la tentative de fixer l'insaisissable. A ressentir plus qu'à lire, un marc que j'ai plaisir à retrouver.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: strange days
marc a écrit:L’éternité est sous-entendue dans l’amour. Un pacte avec dieu se fait dans la chair. (Écrits de vertiges). Il faut rester à regarder le sang du jour dans l’autre, nous vampirisons. Parfois c’est gémir, parfois c’est « une fenêtre ouverte » sur un masque.
Il y a de la profondeur et de la vérité dans cette "analyse" des voies humaines ; et dans celle relevée, il y a du Kubrick, alors c'est tout pour me plaire !
Dam, "les voix du Seigneur sont impénétrables" ?
Re: strange days
Ces pages couvertes de tes mots que tu nous offres sont toujours une occasion pour moi de redécouvrir ce que c'est d'écrire. Et de lire.
Nilo, page après page.
Nilo, page après page.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: strange days
La force de l'artiste se trouve dans la plume et il m'est toujours aussi agréable de lire de tels textes.
"On peut mourir plusieurs fois car il y a des jeux dans nos mains. En quelques années, nous passons d’une étrangère au souffle d’une étrangère. Ces après-midi d’après-midis ou de matins, voila une certitude."
Ce passage est presque lié à la magie de l'esprit.
Sylvie
"On peut mourir plusieurs fois car il y a des jeux dans nos mains. En quelques années, nous passons d’une étrangère au souffle d’une étrangère. Ces après-midi d’après-midis ou de matins, voila une certitude."
Ce passage est presque lié à la magie de l'esprit.
Sylvie
Re: strange days
à travers soi par de-vers l'autre
où le contraire,
insoutenable légèreté de l'être,
analysons ensemble la non-valeur du normatif au siècle de l'indifférence,
trouvons lui un vocable ou mieux un manifeste
soyons les cerveaux d'œuvre d'un "livre noir de la standardisation"
ez
où le contraire,
insoutenable légèreté de l'être,
analysons ensemble la non-valeur du normatif au siècle de l'indifférence,
trouvons lui un vocable ou mieux un manifeste
soyons les cerveaux d'œuvre d'un "livre noir de la standardisation"
ez
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