Sonnez finis !

Tu vas, tu viens, par les avenues ébréchées
Des villes floues de ta mémoire abasourdie
Rappelant du passé les dépouilles raidies
Qui nourrissent ton front de douleurs émondées.

Tu pleurais autrefois quand tu sentais la pluie
Pénétrer les os clairs de ta mélancolie
Tu souris à présent et tu as décidé
D’effacer dans les mots les regrets d’infini.

Retour à la surface, te voilà trempé
De la vie et s’y noient tes rêves indomptés
Stupeffraction amère, tu as trop compris

Que jamais (ô jamais) tu n’auras le dernier
Mot. Mais qu’importe victoire à celui qui crie
Larguons la proie pour l’ombre et chantons les finis.

Oui, voilà un texte intéressant, de ceux qui donnent envie d'en reprendre, d'en relire.

Nilo, je te relirai.

Aux arts etc...

Ce texte ne me laisse pas indifférent.
J'aime.

Oui aussi !!

Ecriture bien personelle , j'ai trouvé, qui la rend singulière et qui incite à la decouverte.

merci à tous pour ces mots
Do you, bleu heureux

Un rythme soutenu...

Peut être juste une petite cassure ici

"Retour à la surface, te voilà trempé" où j'avais plus envie de dire "détrempé"

Mais ça n'ôte pas la valeur de ce texte qui parle à bien des lecteurs dont je fais partie.

Sylvie