mes jours-nuit.

Que j'aime rire,
et comme je perds ça,
comme je l'oublie
dans mes jours-nuit.

Le visage glisse
le regard plonge
l'ombre lèche mes pieds
l'ombre pourtant terrassée...

Je vends la peau de l'ours, ma peau élimée
toile crevée d'horizon pelé
je saigne de mille blessures oubliées
mille affronts lavés, du viol de mon étanchéité

Je me saborde sans alibi
sans explication, sans mobile,
immobile, dans mes jours-nuit
Et pourtant que j'aime rire...

L'écho des parties de soi universelles.
Rire pur.

C'est aussi qu'avec toi, même les slogans n'ont pas de prise

Dam, conseil de nuit

Tres joli ton fond de poche Vivant !

Vivant poétise l'entre-deux.

Nilo, sans rire.

Quand j'ai lu ton texte, c'est une image qui m'est apparue...Celle où l'on se voit en rêve mais où l'on ne se reconnait quasi jamais.

Parfois j'ai eu envie d'écrire mes rêves tellement ils sont "fous" mais après je me dis

" c'est toi qui est folle et non tes rêves!"

Beau vide poche.

Sylvie