Jazz-Être

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Si quelqu'un demande après moi,
Sophie, tu lui diras,
Que je suis à la Nouvelle Orléans, pour écouter du Jazz.

Dit lui que je suis fatigué de n'être rien,
D'écrire sur les serviettes en papier.
D'oublier toujours mes hier,
Et de n'avoir d'avenir, que demain.

Et si personne ne me demande,
Sophie, ne trouve pas étrange un tel fait.
Car moi je sais,
Ne vivre que pour ma clarinette.

À la Nouvelle Orléans, où tout est fête,
Je peux être moi:
Jazz-être.

Je ne pouvais que m'arrêter là où le mot Jazz apparaît.

Et je ne suis pas déçu.

J'avais de toute façon besoin d'une pause.

(mais ne l'avais-je pas déjà lu quelque part ???)

Je sais três bien que tu es un homme du jazz, LC.

Eh oui, c’est moi, mario, autre fois dans les sites françaises. laugh

Mais plus vieux, plus décadent et sans la euphorie d’autres temps.

Pardon pour le français, tu sais comme je l’ecris avec difficulté.

mario

"Et de n'avoir d'avenir, que demain. "

Nous en sommes tous là !

H.

oui, NOUS sommes - mais ILS sont? laugh

merci beaucoup H!

mario

oui, mario, c'est bien de ton écriture dont je me souvenais

elle me parlait déjà, elle me parle toujours, et j'aime tes fautes de langue

perdre en euphorie pour gagner en décadence ? n'est-ce pas là, signe de sagesse ?

et dans l'inspiration de ton poème voici cela :


Particules élémentaires – Jazz


Je lui dis, « tu verras, un jour,
je rencontrerai l'origine du jazz »
pas même la musique, pas même le peuple
mais ses particules élémentaires

Ce sera une nuit bleue
perdue quelque part entre la Nouvelle-Orléans
et l'Afrique
Ce sera une nuit faite
de broussailles et de notes suspendues

Quand saisonnera l'air des cuivres racés
Quand déraisonnera l'oxygène des ivoires chevrotants
Quand les remuements percussifs diront : nous y sommes
Alors je te dirai ;
« j'ai croisé la route des origines du Jazz »

Eh plus sage? Je sais pas. Plus humaine peut-être. et toi?

J’aime ton poeme du jazz. Je suis a jazz man aussi, tu sais. Je fais une pause comme toi.

Merci LC

Que ça fait du bien de te lire à nouveau.

J'avais encore ce "jazz" dans la tête et me voilà comblée par une lecture de quelqu'un que j'admire.

Un texte fort et haut en images comme je les aime.

Merci Mario de ce retour et de ta venue sur le Macadam de poésie.

"J"

Sylvie

merci Sylvie!

mario

Comme mes petits camarades je suis très heureux de te retrouver ici.
Et qui plus est tu fais ton entrée avec un texte que j'avais beaucoup aimé en son temps et que j'aime toujours.
Sois donc le bienvenu avec tes phrases parfois "cassés" mais qui sonnent tellement bien.

Nilo, jam session.

allors! trés enchanté pour te redecouvrire Nilo. je me rappelle aussi de toi et de tes poemes. ils sont tres elegant toujours.

merci!

mario

oui un ternaire sur thème qui me va bien
et une résolution efficace au triton également

ez ( I-VI-II-V)

merci EZ

salut!,

mario

mario a écrit:.

Si quelqu'un demande après moi,
Sophie, tu lui diras,
Que je suis à la Nouvelle Orléans, pour écouter du Jazz.

Dit lui que je suis fatigué de n'être rien,
D'écrire sur les serviettes en papier.
D'oublier toujours mes hier,
Et de n'avoir d'avenir, que demain.

Et si personne ne me demande,
Sophie, ne trouve pas étrange un tel fait.
Car moi je sais,
Ne vivre que pour ma clarinette.

À la Nouvelle Orléans, où tout est fête,
Je peux être moi:
Jazz-être.

Mise à part "ne trouve pas étrange un tel fait", je trouve que cela se lit très bien.

En tout cas, je préfère de loin de ce texte que ta guitare rose

Une lecture agréable.

Pheu,

Merci pour ta lecture. et uhm.. le jazz etre c'est une poeme où j'ai pensé beaucoup et le guitare rose non. la guitare rose c'est une sorte de musique simple, peut-etre. le jazz-etre c'est autre type de chose, un moment tres dificille de ma vie.

merci!

Carmen,

allors! merci!

salut!

mario

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Douzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.