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Éperdument passif
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Éperdument passif
A mon endroit il n’y a pas de haine. Un éperdument passif. Ouvrir la bouche et s’alimenter de l’air.
Un prologue.
En fin de compte.
L’alarme de l’usure pour une plainte qui s’échappe.
Il ne nage aucun mépris dans la sentence.
Lilas loin, le piano s’écroule…
La substance moderne est un cul.
Inexorablement seul, solitude mot-physique, chef des états corrompus du grand sommeil.
Génocide des jupes relevées.
Concentration.
« Peindre, c’est aimer à nouveau » , de ces géants en fuite, hollandais et espagnols, allégoriques comme fous aimables, nous tous élevés au rang de ruines.
Un prologue.
En fin de compte.
L’alarme de l’usure pour une plainte qui s’échappe.
Il ne nage aucun mépris dans la sentence.
Lilas loin, le piano s’écroule…
La substance moderne est un cul.
Inexorablement seul, solitude mot-physique, chef des états corrompus du grand sommeil.
Génocide des jupes relevées.
Concentration.
« Peindre, c’est aimer à nouveau » , de ces géants en fuite, hollandais et espagnols, allégoriques comme fous aimables, nous tous élevés au rang de ruines.
Re: Éperdument passif
« Peindre, c’est aimer à nouveau »
Ah que OUI !
Nilo, parfois se taire est déjà beaucoup dire.
Ah que OUI !
Nilo, parfois se taire est déjà beaucoup dire.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Éperdument passif
Les mots ne quittent pas le monde du peintre ; seulement les autres diront de lui : un jour, il peindra avec des mots. Alors tu vois, les deux se rejoignent dans un silence entendu.
... une oreille, cet étrange appendice du visage!
Avant Henry Miller, Vous autres, hommes, vous ne devenez jamais de grandes personnes.
Auprès de ma blonde (1946)
Marcel Achard
Dam.
... une oreille, cet étrange appendice du visage!
Avant Henry Miller, Vous autres, hommes, vous ne devenez jamais de grandes personnes.
Auprès de ma blonde (1946)
Marcel Achard
Dam.
Re: Éperdument passif
"nous tous élevés au rang de ruines"
chef d'œuvre en péril à ton endroit
mais allant vers
la mer ?
chef d'œuvre en péril à ton endroit
mais allant vers
la mer ?
Re: Éperdument passif
Comme une sorte de réponse sans donner de réponse
La rumeur dit que le poète est malade
La rumeur dit que le poète est malade
qu'on ne l'entendra plus gueuler sur nos trottoirs
pauvre bête, chien maudit et sauvage
rien ne nous sauve de la noyade dans les yeux des femmes
leurs pupilles sont des enclumes qui nous escarmouchent
dans les meurtrières
La rumeur dit que le poète mourra
pendu aux crochets des misères de comptoir
des notes bleues dans la gorge et le piano de Monk
qui rugit toujours dans le cœur des morts
il mourra Around Midnight dans les accents
des cuivres assassins
La rumeur dit que le poète est mort
mais je n'y crois pas, je ne crois pas
que l'on puisse dissoudre les volcans
que les foudres s'émiettent dans le vent
Mais
La rumeur dit que le poète aimait les femmes
il lissait leurs cuisses avec des mots brûlants
la langue sur le ventre et l'âme éclatée
il broussaillait les gorges déployées
comme des oiseaux en pleine migration
la langue sur le sexe des caves en plein jour
La rumeur se taira quand le poète enfantera
des poèmes compliqués dans la douleur et le cafard
Blues. Blues des caniveaux remplis de tempêtes
blues des festins de foire et des fils de rien
blues bleu comme on pénètre à demi-lune
les rituels de la chair et du sang
La rumeur dit que le poète est malade
La rumeur dit que le poète est malade
qu'on ne l'entendra plus gueuler sur nos trottoirs
pauvre bête, chien maudit et sauvage
rien ne nous sauve de la noyade dans les yeux des femmes
leurs pupilles sont des enclumes qui nous escarmouchent
dans les meurtrières
La rumeur dit que le poète mourra
pendu aux crochets des misères de comptoir
des notes bleues dans la gorge et le piano de Monk
qui rugit toujours dans le cœur des morts
il mourra Around Midnight dans les accents
des cuivres assassins
La rumeur dit que le poète est mort
mais je n'y crois pas, je ne crois pas
que l'on puisse dissoudre les volcans
que les foudres s'émiettent dans le vent
Mais
La rumeur dit que le poète aimait les femmes
il lissait leurs cuisses avec des mots brûlants
la langue sur le ventre et l'âme éclatée
il broussaillait les gorges déployées
comme des oiseaux en pleine migration
la langue sur le sexe des caves en plein jour
La rumeur se taira quand le poète enfantera
des poèmes compliqués dans la douleur et le cafard
Blues. Blues des caniveaux remplis de tempêtes
blues des festins de foire et des fils de rien
blues bleu comme on pénètre à demi-lune
les rituels de la chair et du sang
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