Étonnement

Étonnement


entre les côtes la peur
joue - vibre
elle réveillera le plafond
sans questions déshabillera le blanc
de chaque mur de lamentation
ouvrira large les yeux sur les péchés d’enfant

quelqu’un éteint la lumière et demande le rêve

des souvenirs dans la foule des oublis récents
un réveil précoce des yeux mûris
la liberté telle l’éblouissement d’une page blanche
le mal quotidien se sépare de la vie
soulève haut les sourcils
d’autrui
la blessure reste la même

Je pensais à un "vieux" poème de cet été, où un mot me manquait, aujourd'hui le mot "étonnement" s'est imposé...et je lis ce soir ce poème qui a ce mot pour titre.
J'aime beaucoup ce poème, beaucoup !

Je ne suis pas étonnée de ma lecture et du talent qui s'en dégage car là encore il y a des images qui parlent très fort tout en murmurant .

Sylvie

des souvenirs dans la foule des oublis récents
Ce vers porte tout le poème, et Dieu qu'il est beau.

Nilo, pas surpris.

"la blessure reste la même"

pas trop sûr du coup

ez (ecchymose)

On comprend à te lire combien la douleur fut grande.
Qu'est-ce qu'une blessure face au souvenir...

Dam, surprise de choc.

"quelqu’un éteint la lumière et demande le rêve"

Je demande le rêve et à te lire encore longtemps...

Juste j'aime, sans faire de chichis ou de cha cha cha...