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Les immensités de passage
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Les immensités de passage
Les mots délimitent la pensée
comme une citerne poreuse plaquée en amont
des verticales inouïes du monde
Si je pouvais tenir ses yeux dans mes mains
Si je pouvais m'approcher d'elle sans avaler ses lèvres
Si je pouvais occurencer son corps
Lui tendre une corde dénuée de ses effets
Je sens l'odeur des mots dépasser l'impensable
à courir au cul des goélettes chimériques
S'il est une grammaire sans oxygène
S'il est une tension des membres étourdis
alors je m'en irai rire au creux des migrations
Les oiseaux planent sur les remuements de la queue
l'anthropologue se fait une chambre noire
dans laquelle l'orgasme est un aveu de silence
je dis à ma mère, fier comme l'arpenteur,
un jour je serai celui dont les femmes ne se souviennent pas
de l'identité
Les femmes sont des immensités de passage
Dernière édition par LCbeat le Mer 23 Fév - 10:52, édité 1 fois
Re: Les immensités de passage
immensité de passage ... ouaip je suis pas sur de bien comprendre
tu veux dire que les grandes cheminées tirent bien ou something ?
expression de fumiste ou boniment graveleux
bref mais gaffe il n'y a pas de fumée sans feu
euh...sinon j'ai quelques noms (quand ça fait plaisir et que ça débarasse)
"Si je pouvais m'approcher d'elle sans avaler ses lèvres"
ez (entrée en matière)
tu veux dire que les grandes cheminées tirent bien ou something ?
expression de fumiste ou boniment graveleux
bref mais gaffe il n'y a pas de fumée sans feu
euh...sinon j'ai quelques noms (quand ça fait plaisir et que ça débarasse)
"Si je pouvais m'approcher d'elle sans avaler ses lèvres"
ez (entrée en matière)
re
Voici ce qui, à mes yeux, brille le plus dans ce poème :
Si je pouvais tenir ses yeux dans mes mains
Si je pouvais m'approcher d'elle sans avaler ses lèvres
Si je pouvais occurencer son corps
Lui tendre une corde dénuée de ses effets
Je sens l'odeur des mots dépasser l'impensable
à courir au cul des goélettes chimériques
S'il est une grammaire sans oxygène
S'il est une tension des membres étourdis
alors je m'en irai rire au creux des migrations
Bien entendu l'ensemble est très réussi.
Te relire
Si je pouvais tenir ses yeux dans mes mains
Si je pouvais m'approcher d'elle sans avaler ses lèvres
Si je pouvais occurencer son corps
Lui tendre une corde dénuée de ses effets
Je sens l'odeur des mots dépasser l'impensable
à courir au cul des goélettes chimériques
S'il est une grammaire sans oxygène
S'il est une tension des membres étourdis
alors je m'en irai rire au creux des migrations
Bien entendu l'ensemble est très réussi.
Te relire
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Les immensités de passage
Les femmes sont des immensités de passage
Et des océans dans lesquels je me perds.
J'ai aimé m'égarer ici aussi.
Nilo, et Dieu sait si j'ai peur de la mer.
Et des océans dans lesquels je me perds.
J'ai aimé m'égarer ici aussi.
Nilo, et Dieu sait si j'ai peur de la mer.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Les immensités de passage
Je ne t'avais pas lu depuis longtemps LC et ça fait du bien de tomber sur ce texte.
Les impressions que tu nous décris sont complexes mais le chemin pour les approcher n'est pas du tout chaotique (comme ça peut arriver parfois dans ton écriture). Ici j'ai cru percevoir des envolées lyriques pour mon plus grand plaisir.
Les impressions que tu nous décris sont complexes mais le chemin pour les approcher n'est pas du tout chaotique (comme ça peut arriver parfois dans ton écriture). Ici j'ai cru percevoir des envolées lyriques pour mon plus grand plaisir.
_________________
le silence se fait entendre
spandrell- MacadAccro
- Messages : 573
Date d'inscription : 14/09/2009
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