Explicitement

Explicitement

je lis le vent derrière la fenêtre
il se dissimule dans le mur
émiette en heures des visages oubliés
ma grimace respire à haute voix
tel un poème entamé

la nuit et une cigarette

tu peins pour moi la pluie toilée
un acte de désespoir
remuant les métaphores
tu enflammes les rythmes
des regards abattus

j’implore des péchés derrière le cloison
l’arme blanche du feu et le bruit cuivré
ne savent pas tuer les mots
- il est temps de se retrouver

Un texte qui me parle... moi aussi je me suis demandé, parfois, comment "tuer les mots".

tes mots pepites nous frolent comme des doigts et procurent le frisson.

je lis le vent derrière la fenêtre
Belle image, et beau raccourci de "l'entre les lignes".

Nilo, serial worder.

Ho! le beau coup d'mur.

Solweig manque
Solweig se repose
Solweig est une artiste

Un superbe texte que je n'avais pas vu et me voilà comblée.

Repose toi ma belle et reviens nous avec ta belle plume.

Je t'embrasse.

Sylvie

Arme blanche du feu, éclat mortel qui fait revivre...

Vive le Concours Mur à Dédé !
Il y a ici des auteurs qui méritent plus d'attention qu'ils n'en ont.

Nilo, et Solweig est de ceux-ci.