après elle

Après elle :

La clarté, avant de me disperser !

La ville ne doit rien reconnaitre de ce que je suis ! J’ai noté qu’ils s’amusaient à la chair comme au trictrac. J’ai noté aussi notre cécité, la mienne !

Les signes avant-coureurs...ne jamais diminuer la gravité. Et puis malgré ses mots là, peut-être lucides, je ne sais rien de moi dans une semaine, 2….

Je suis pressé

Le jour se lève

Avancer, marcher, respirer en marchant !

Je peux aller aux extrémités de ma liberté. « Sois patient ». Et combien d’heures d’aimer ? « Ha ce mot, a ne rien comprendre…encore…jamais ?! ». Une misère, mes 60 euros/semaine. « Tu savais bien que sans toi…. »

Et combien d’heures à me deviner « en pure perte, tu le sais bien, trop enthousiasme pour être lucide ». Malgré tout je deviens, enfin, CA devient. « Encore ton double, tu sais bien. »

Ne pas être aimer/des centres villes jusqu'à la mémoire/ce qu’il advient de moi/comme une nuée/

Et après elle ?

Tu as toujours le choix des mots et la façon de les placer qui fait que chacun de tes poèmes prend un air "vivant".

je ne sais rien de moi dans une semaine
Nous en sommes tous là. Mais tu le dis bien, au bon moment.

Nilo, depuis cette "elle" qui me court après.

Se recentrer n'est pas toujours évident quand les pensées viennent de plus en plus nombreuses. Le yoga me permet de faire le vide, mais chacun a sa technique. La régularité dans la pratique permet de ne pas se laisser "dépasser".
"Avancer, respirer en marchant..." est un moyen d'éviter le vagabondage de la pensée.
La poésie aussi, je pense...le poème étant "quelque chose" de concret, même si ce n'est qu'une construction de mots, il structure et fixe la pensée. Tes poèmes en tout cas ne s'égarent pas, ils sont porteurs de sens et je crois que beaucoup s'y retrouvent à un niveau plus ou moins aïgu (j'ai l'impression d'être confuse ici).
Avec toi la nuée...
Carmen

J'ai vu 'l'écriture-au-carnet', les mots se déplier comme on marche, les pensées s'entrecroiser, se saluer, se fuir. Exploration de gouffres à ciel ouvert.

Z.

Je te vois marcher et apprendre à respirer.
Après elle, le déluge serait on tenté de dire, mais ce serait idiot.

Après elle, la poésie et la solitude.