Au fil des routes

Un ermite écoutait le babil des princesses
Et cela lui donnait une envie de chanter.
Son labeur quotidien l'agrippe avec rudesse;
Il parcourt un chemin rarement fréquenté.

Parfois, il ralentit (lorsque rien ne le presse)
Pour laisser son savoir un peu se décanter,
Pour entendre les sons auxquels il s'intéresse,
Pour transcrire un message en son coeur enfanté.

Il contemple le ciel, quand le silence est grand,
Ou le reflet du ciel dans le gris de l'écran.
Son sommeil est tranquille et sa veille sereine.

Il marche lentement, paisible randonneur,
Ne rêvant ni de joie, ni même de bonheur :
Nous aimons l'univers, car notre vie est vaine.

Un ermite sensible au babil des princesses est encore plus attachant.
La vie est vaine, mais les bons moments d'autant plus appréciés.
Des mots et une image posés avec raison et noblesse.

La magie du réel échappe parfois même au plus vigilant !!

Pour entendre les sons auxquels ils s'intéresse, ( y a un "s" qui s'est posé sur le "il" et je crois bien qu'il s'est trompé d'adresse )

Nous aimons l'univers, car notre vie est vaine

Voilà qui a un côté synthétique-simplifié, mais en y réfléchissant...

C'est un peu comme admirer le corps des femmes puisque celui des hommes est relativement laid.

"Nous aimons l'Univers car notre vie est vaine"
Et l'Univers nous le rend bien .. quoique....

Sylvie a écrit:La magie du réel échappe parfois même au plus vigilant !!

Pour entendre les sons auxquels ils s'intéresse, ( y a un "s" qui s'est posé sur le "il" et je crois bien qu'il s'est trompé d'adresse )

Merci, j'ai retouché la chose.