Les coyotes et les fantômes

Dans une cabane de bois flotté, je m'isole des mois durant pour observer une dizaine de coyotes. Dans le froid désertique, leurs yeux phosphorescents s'approchent à pas de loup de mes fenêtres éclairées, le feu du poêle les tient à distance : impatients, ils tournent dans la neige en mimant les affamés.

Après 77 nuits d'angoisses nocturnes, les coyotes s'invitent à ma table dans la cabane, nous nous amusons en buvant des bières et en fumant des cigarettes, mais déjà dans la neige, dehors, de l'autre côté des fenêtres, de nouvelles terreurs s'approchent en circonvolutions intestines, attirées par les éclats de rire qui s'échappent dans le noir : ce sont les fantômes des amours évanouis, tapis dans l'ombre pour effrayer les cœurs tristes et somnolents.

Ouais...

Nilo, et si tu venais te présenter.
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PS. Je te conseille avant de t'emballer et de publier trois ou quatre textes par jour (qui finiraient à la poubelle - à ce propos je te conseille de les sauvegarder quelque part si tu souhaite les reposter par la suite) d'aller lire
La charte de Macadam
et
La MacadAttitude

Une bonne entrée, simple et concise qui me rappelle un film avec Robert Redford et un univers à la London.
Ça transporte - Une narration justifiée.

Dam.

Je pense qu'il y a une suite?

Sur ce passage, on sent ta plume bien aiguisée!

Dommage de ne plus te voir et te lire.