Les loups

C'est toujours au milieu de la nuit que l'on oublie d'agripper le bout de ses cheveux. Et pendant ce temps, des chouettes hululent en hallucinant et des loups s'approchent de l'ombre qui frémit.

Surpris par la profonde noirceur du sommeil, ces enragés s'effondrent à mes pieds, pétrifiés ou foudroyés par l'angoisse.

Dans le clair de lune, des chauves-souris dansent et voltigent en formes sanglantes, leurs yeux jaunissent aussi, leurs dents s'allongent et dévorent la chair encore fraîche sur le sol.

Des envies d'hécatombes traversent mon esprit pour finir sur le bout de mes oreilles, j'existe insipide et la mort s'assassine.

Voilà, je viens de remettre ce (deuxième) texte publié hier en ligne. Et demain je réactiverai le troisième.
Merci de n'en publier qu'un par jour et par forum dans la section MacadaTextes. Pour le reste tu fais comme tu veux.

Nilo, metteur en ordre.

C'est toujours au milieu de la nuit que l'on oublie d'agripper le bout de ses cheveux

bon je confesse ne pas avoir franchement saisi le sens de cette phrase...

mais le reste est plutôt bon, évidemment c'est court, mais c'est bien dit, le décor, les pâleurs noires chères à Lovecraft.

à en lire plus.

Un belle ambiance. On entre ici dans le territoire des ombres.

J'attends la suite.

Apprécié aussi ma lecture du soir.
En attendant la suite...

Dam.

Bonjour à vous, je vous remercie pour votre lecture et vos avis, ces petits textes issus d'un recueil intitulé "Les Forêts Grasses" font leurs premiers pas devant un public. Il y a quelques jours encore, je ne savais pas encore si ces quelques 166 proses prendraient l'ombre du fond de mon tiroir ou la lumière des cristaux liquides de vos écrans d'ordinateur.

C'est toujours au milieu de la nuit que l'on oublie d'agripper le bout de ses cheveux

Cette phrase obscure suggère le cadre dans lequel le reste du texte se place : sombre, onirique, surréaliste, mais surtout cruel, selon le mot d'ordre d'Antonin Artaud. J'utilise un vocabulaire grinçant, étrange et lugubre pour exprimer toute l'incertitude des nuits que l'on passe. Sans vraiment être encore vraiment persuadé que nous nous réveillerons le lendemain matin, nous jubilons encore silencieusement dans l'espoir qu'un nouveau jour se lève.

Apprécié aussi ma lecture du soir.
En attendant la suite...

Dam.

J'ai lu quelques uns de tes textes, qui me plaisent bien aussi, car j'y ressens toute cette spontanéité poétique, que je cultive farouchement de mon côté.

Arthuro