À l’ombre

À l’ombre

J’ai vu dans l’onde
un poème froid
frétiller comme un gardon
Je n’ai pas voulu le pendre
alors il a roulé

jusqu’à ce qu’un ange
le caresse de ses ailes noyées

mon sang s’est glacé
ma peau de pierre
est tombée….ma plume
d’eau s’est gorgée

elle peint des monts qui s'évaporent
lorsque passent les nuages

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elle peint des monts qui s'évaporent
lorsque passent les nuages

J'imagine cette scène et c'est relaxant pour le corps et l'esprit.

Merci pour ce qualificatif, Léo. J'ai été surprise de constater que ce poème a pu être vu "sombre", alors que je n'ai sorti de l'ombre qu'un petit poème frais comme un gardon. (il est vrai que par deux fois j'ai joué avec les mots car de l'ombre, comme du rêve peuvent venir de drôles d'images !)

Une ombre féconde !