Retours sur les Morceaux de l'an II

Je tiens à vous faire partager ce mail reçu aujourd'hui, d'une de nos "fans" inconnues, qui nous lit regulierement et que nous ne connaissons pas, qui, l'an dernier nous avait commandé nos premiers morceaux et qui cette année nous a recommandé 3 exemplaires des Morceaux de l'an II. Je n'ai pas tardé à lui envoyer et voila ce qu'elle m'adresse aujourd'hui :
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Vous dire combien magique était mon privilège de lectrice externe à votre monde ! Oh, la beauté de la couverture qui reflète à merveille la richesse et la variété des pages intérieures... oh, l'atmosphère complice de la cour de la communauté Macadam dévoilée par Zette Merci à M. Hamon pour avoir su trouver les mots justes en évoquant dans sa préface la communauté de Macadam et sa communion avec la Poésie
Que dire du plaisir de retrouver sur la table de nuit ou le bras du fauteuil, ces plumes que j'admire souvent (parfois même envie... ) rendues charnelles et unies dans ce recueil de l'an 2 Ha j'en entends qui se moquent déjà Quoi, le net met tout à portée 24h sur 24h ! c'est sans compter sur la "présence" amicale et réconfortante du livre, la sensation physique non plus de dérouler une machine par clic ou souris qu'on a inconsciemment peur de perdre à la moindre coupure de courant ou orage magnétique mais bien de tourner dans ses mains amoureuses les pages offertes ;de retrouver au hasard ou au choix celles qui comptent autant que des amis celles qui vous permettent de "connecter " des individualités, des âmes que rien n'auraient pu mettre autrement côte à côte.

Des regrets pourtant par rapport à la richesse de Macadam sur le Net,

ne pas avoir retrouvé les poésies " architecturales" de Sylvie (ses efforts pour donner une autre dimension aux mots méritent d'être soulignés et conservés)
regrets que quelques uns, pourtant de grands talents, n' aient pas poursuivi cette année l'aventure (je pense à Comateen Olivier Darfeuille...)
et surtout que vous ayez omis (certainement pour des contraintes techniques) ces poésies photos qui unissent l'image et le mot pour faire naître l'émotion comme le fait si bien par ex Eznogood (je suis fan !) Et pourtant, le mot m'a longtemps paru se suffire à lui même sans artifices supplémentaires J'avais tort et je le reconnais volontiers.
Je crois aujourd'hui et grâce à ces travaux et quelques autres (lire et écouter l'ailleurs mathématique de oslo deauville ....), que la poésie moderne se doit d'explorer ces nouvelles combinaisons pour nous entrainer sur de surprenants courants émotionnels L'image comme le son n'est plus une frontière mais bien un pont un langage universel, un lien entre le lecteur et l'univers restitué par le poète et ses mots

Je ne peux que souhaiter à Macadam de grandir encore et de pouvoir fêter son troisième anniversaire Qu'il conserve dans sa maturité ses deux capitaines et la diversité de son équipage d'enfer sans perdre de vue La Poésie avec une majuscule
Je reste à quai certes invisible mais fidèle Très modestement, j'essaie de partager le plaisir offert avec ceux et celles de mon entourage qui comme moi, apprécient la multiplicité des voix talentueuses assemblées sur votre site Site qui loin des clichés et des facilités, donnent une voix à ce XXI e siècle poétique plus et mieux encore que les éditeurs conventionnels et timorés.

les vents de la Poésie qu'ils soient brises ou ouragans, classiques ou prémonitoires, vous soient à tous favorables

Mes voeux et mon respect vous accompagnent

M.
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Eh bien, c'est vachement gentil (:
Merci M. où qu'elle soit, ça fait plaisir ce genre de témoignage.

Z.

Très touchant. J'ai beaucoup aimé cet hommage, cet honneur. Merci de nous lire chère M. Merci pour ces mots...

J'y reviendrai...

Nilo, trop peu de temps.

C’est chouette de connaitre votre avis, et ce témoignage va plus loin, donc, c’est encore mieux !
Je dois avouer que je pense comme vous, sur la valeur des talents qui font que Macadam est Macadam.
Il faut du temps (et le net est trompeur avec ça) toujours du temps (et de la patience donc) pour tenir un cap d’excellence dans le temps - cela n’est pas automatique - ainsi que se renouveler tout en restant soi-même ; il en va de l’honneur, comme vous dites, et sans honneur on ne va pas bien loin, toute aventure ne se solde pas par un trésor au bout - et ce trésor nous l’avons aujourd’hui, et nous l’avons bien mérité.

Dam.

Très touchant et il est vrai que personnellement j'aime beaucoup donner des formes à mes poèmes.

Promis l'an III aura une forme ( Car OUI, il existera)

Je trouve cette personne fort généreuse et j'ai pu voir qu'elle a bien su repérer les GRANDS comme Ez ou Olivier qui manquent à l'appel.

Merci à vous en attendant pour ce superbe message et merci Lalou de nous l'avoir montré.

Nilo a écrit:J'y reviendrai...

Et bien voilà, j'y reviens.
Quel bonheur d'avoir des retours pareils, de la part de gens désintéressés de surcroît. Intéressée en l'occurrence, et qui nous suit depuis longtemps, et qui nous lit régulièrement, et qui achète notre production, pour elle même et pour en faire cadeau autour d'elle.
Merci à elle, de notre part à tous j'espère mais surtout de la part de Lalou et moi car c'est un merveilleux remerciement de notre travail et un merveilleux encouragement pour l'avenir.

Nilo, quel bonheur !

Des lecteurs sympa, c'est rudement sympa. Ok, là, j'assure pas côté vocabulaire, mais le coeur y est.

L'avenir me semble avoir peu de temps devant lui.
J'en suis triste mais la vie de Macadam appartient à ses auteurs aussi je me garderai bien d'émettre un quelconque avis sur les jours meilleurs ou pires de ce que nous pourrions faire pour eux.

Nilo, à compte d'auteur(s).

Ma gni fi que ! C'est une lettre magnifique que celle-là, elle replace Macadam dans la galaxie des lecteurs, la seule qui vaille ; les auteurs sont les étoiles qui font briller leur univers.