cantine des bois

Cantine des bois

Le temps est à l'ordre et le chaos est là
Parce que l'homme n'y est pas.
Le loup sort du bois
Il fait les cent pas…
Danse la samba
Entre deux ifs
Il est le chérif
Des hôtes de ces terres-là
Il broie du vert
Il hume l'hiver
Attend son dessert

Montrant ses crocs blancs
Il ne fait pas semblant!

Minute par minute
Il attend son heure
L'aube au chant du coq
La horde et la meute
Aux logis des rois de Minervois

Minute par minute
Il égrène une à une
Songeant au festin de la vengeance
Pour ces malotrus, chiens de paille
Qui tirent sur le vert à boulets rouges
Dans sa stature immobile, il braille
Sourit. Il baille en silence.

Minute babine !
Langue minute babines
Savourant par avance et rêvant
Au p'tit déj somptueux qui l'attend.


Dam, cantine des bois verts.

J'ai eu (beaucoup) de mal à te suivre, mais j'ai lu deux fois et la musique - la tienne - y est, avec cette foisonnance un peu burlesque que tu as parfois.

Par contre : 'baye' ?

Z.

Je crois avoir capté moi mais c'est affaire locale!

Tu peux le voir sous cet angle-là, c’est vrai. Mais, mais,
Y’en a qu’ont les dents plus grandes que le grand méchant loup.

Dam, encore plus grandes!

Merci.
Z, pour l’affreux baye, c’est baille, je devais bayer aux corneilles des bois verts de Minervois!

Beaucoup de portes ouvertes à l'imagination dans ce poème Dam.

Moi, je voyais un dominant qui effraie non pas les simples gens mais ceux qui sont juste en dessous et qui sont tout aussi effrayant.

Mais peut être parce que je pense que les "bons" ne sont après tout que de pauvres moutons?

C’est bien dans cet esprit que je l’ai fait Sylvie, une sorte de grand méchant vengeur d’encore plus grand méchant que lui et que tout !

Dam.

Zut, Dam, j'avais répondu longuement et tout s'est effacé !

J'ai apprécié cette lecture (je n'ai plus le temps de réécrire mon com)

Mince de mince ! c’est bête ça.
Merci de ton attention passionnée.

dam, passionné aussi.

Moi j'aime bien ce loup qui broie du vert et hume l'hiver. (et dans la vraie vie j'aime bien le regard des loups et des renards.)

OK Dam mais le propre de l'art cest d'y voir sans doute un peu ce que l'on a envie d'y voir.

Bien sûr ! Je suis bien mal placé en plus, à chaud, (ou à froid d’ailleurs encore moins) pour dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité... à moi seul.

Dam, cool eau !

Je t'ai lu parce que c'est toi, mais comme Z. je ne sais qu'en penser.
Un peu perdu entre vert et rouge. Sans être en mesure de prendre parti. Même pas celui d'en rire.

Nilo, ver[t]rre de rouge.

J’ai écrit ça sur le pouce et ça doit se ressentir... comme un doigt-pouce tendu sur lequel on clic tlic avec l’ongle de ce dernier...

Dam.

Jolie fable.